Bell a annoncé en 2024 la vente de dix B525 en configuration off-shore au producteur pétrolier norvégien Equinor. Les appareils devraient être livrés en 2026. © Frédéric Lert/Aerobuzz.fr
Bell ne veut pas encore donner de date pour la certification FAA de son biturbine B525. Mais celle-ci serait désormais à portée de main. Ensuite viendra celle de l’EASA…
« Nous avons eu une année 2024 très productive » a expliqué Mike Deslatte, senior vice président du programme, la veille de l’ouverture du salon Verticon (Dallas, du 10 au 13 mars 2025). Les essais en vol sont à présent terminés et il ne reste à Bell qu’une phase de fiabilité à effectuer, avec à la clef 150 heures de vol à engranger.
Près de dix ans après le premier vol de l’hélicoptère de 9 tonnes qui entre dans la catégorie des « super medium », la ligne d’arrivée est enfin en vue ! Le Relentless avait été officiellement présenté en 2012 à Dallas et le premier vol avait suivi trois ans plus tard.
L’ambition de Bell était alors d’offrir un appareil à la pointe de la technologie, destiné en premier lieu au secteur pétrolier avec la capacité d’embarquer 19 passagers.
La modernité du Relentless s’exprime avant tout par l’utilisation de commandes de vol électriques, une première pour un hélicoptère commercial. Un choix technique audacieux qui s’est traduit par une révolution dans le cockpit, avec l’apparition pour la première fois d’un mini manche cyclique latéral.
Mais cette ambition technique a également entrainé une complexification du processus de certification : au lancement du programme, Bell évoquait l’obtention du précieux parchemin fin 2017. On est aujourd’hui très loin du compte ! La perte d’un prototype en juillet 2016 au cours d’un essai en vol a bien entendu ajouté son lot de difficultés et de retards.
L’hélicoptériste explique aujourd’hui ne pas avoir rencontré de problème particulier au cours des derniers mois de travail avec la FAA, mais simplement avoir dû avancer dans son travail de certification au rythme de l’administration…
Deux des trois trois prototypes disponibles sont utilisés dans les essais par temps froid et les essais de dégivrage. Un autre appareil, au standard production, se prépare à participer dans le courant de l’année à une évaluation opérationnelle sous les couleurs de l’opérateur Omni Helicopters.
Bell prévoit 500 heures de vol réparties sur une période de six mois environ, une opération qui ne pourra prendre place toutefois qu’une fois la certification FAA acquise. L’hélicoptère sera utilisé au Guyana (Amérique du sud) en support d’opérations pétrolières. Les pilotes seront fournis dans un premier temps par Bell, complétés progressivement par ceux d’Omni Helicopters.
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