Le système Eagle d'approche automatique vise le marquage au sol “H” de l'héliport. © Airbus Helicopters
Un dispositif d’approche entièrement automatique et un compensateur actif, deux systèmes clés pour certains projets futuristes d’Airbus Helicopters, pourraient entrer en service d’ici à 2020.
Dans le premier, un ensemble de caméras fixes et mobile, aidées d’un logiciel de traitement d’image, repèrent une aire d’atterrissage. Couplé au pilote automatique, le système peut alors guider l’hélicoptère jusqu’au poser. Airbus prévoit ainsi d’aller plus loin qu’avec le système Rig’N Fly du H225.
Un premier vol imminent
Les essais au sol d’Eagle (« Eye for autonomous guidance...
6 commentaires
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On imagine que le système « visu » ne sera qu’un apport supplémentaire au GPS et à la balise ? Car sinon ça fait quand même léger… 🙂
Quand on voit déjà le retard législatif que l’on a eu sur les approches PBN (GPS)…on peut imaginer combien de decennies il faudrait à la DGAC pour approuver une telle approche…je ne serai plus de ce monde lol !
Et s’il y a un obstacle entre l’hélicoptére et le H, que se passe t il en automatique?
Cela me rappelle en Expérimentation, les approches fortes pentes( jusqu’à 9 degrés de pente )à St Raphaël sur HSS avec un dispositif au sol de type » ILS « de campagne et un cadran à aiguilles dans le cockpit façon ILS ….qui plus est : de nuit !
Le pilotage n’était pas très aisé et pour cause : la plateforme n’était pas visible ….le contrôle de la vitesse verticale difficile dans un environnement vibratoire connu en hélicoptère à très faible vitesse aérodynamique et variomètre faible…et la crainte du VORTEX…
On peut penser, avec un Bon Pilote Automatique, arriver à cette situation de contrôle ,en faisant l’impasse sur la vitesse d’avancement aérodynamique là où une plate forme inertielle en six axes et un GPS donneraient toutes les garanties de sécurité de trajectoire….Quelques fois les conditions de vent en milieux urbains peuvent présenter des surprises de changements de directions très dommageables à la sécurité des vols .
A expérimenter oui, à certifier , à voir !
Cela pourrait rappeler la courte exploitation d un Sydac , Ils Uhf de porte-avions , vers 1977 a Courchevel avec un Dash7 , sous le président Giscard , cela était grandiose , ils voulaient même vendre le système aux Tibétains … !
Dans le film « Blade Runner » de 1982 (qui revient à l’affiche aujourdh’ui avec la suite), l’aire d’atterrissage pour « véhicule volant » ressemble à peu prêt à ce que propose le système Eagle.