L'hélicoptère quadriplace à moteur diesel n'est encore qu'une diapositive dans une présentation Powerpoint. Diamond Aircraft promet toutefois de la faire voler dans 18 moins. © Gil Roy / Aerobuzz.fr
Les conférences de presse de Christian Dries sont foisonnantes. Le PDG de Diamond Aircraft a l’habitude d’arriver devant les journalistes, toujours plus nombreux, avec une présentation Power Point dans laquelle, chaque diapositive est une annonce. Il est parfois déçu que la presse qui s’essouffle à le suivre, privilégie ensuite une information plutôt qu’une autre. A Aero 2017, le projet d’hélicoptère DA-280 a volé la vedette au monomoteur DA-50 qui était pourtant exposé sur le stand, avec son moteur diesel...
8 commentaires
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Citation: « …des pays où il n’y a pas besoin de certification »
Bonjour,
Des pays où il n’y a pas besoin de certification (au moins nationale), il n’y a pas beaucoup. Peut être l’état islamique et encore, je n’en suis pas sûr.
Cordialement,
est-ce le diesel mis au point par des spécialistes de formule 1 et dont le rendement serait proche de 90%? comment se fait-il d’ailleurs que l’armée ne le teste pas?
Bonjour,
Que le proto vole dans 18 mois, pas de doute.
Par contre le concepteur devra résoudre les vibrations d’un moteur diesel. L’utilisation de ce type de moteur à une puissance continue n’est pas simple.
Le choix d’un train rétractable pénalise la masse de l’appareil. Quel tarif pour ce « Mini Dauphin », et quel coût à l’heure de vol par rapport à un R44?
Pour de « l’entrée de gamme » pour singer Eurocopter, il va trouver quelques clients, si Bruno Guimbal ne commercialise pas son projet de quadriplace, car il a un solide réseau.
Pour les autres utilisateurs il y a des options plus chères mais plus intéressantes comme le R66 ou le nouveau Bell 505 qui n’a pas de butées calendaires.Sur un tableau d’amortissement, c’est l’heure du choix par rapport à la communication « agréable » du constructeur.
Nous verrons bien si l’appareil est certifié en 2019…!
Christophe
On peut m’expliquer pourquoi une Sté Autrichienne de « petite taille » créée de toute pièce dans cet objectif en Euro-Autriche est capable en 2 ans de mettre n’importe quel engin volant sur le marché (mono, bimoteur helico.) et qu’en Euro-France c’est totalement impossible quelque soit la durée envisagée?
Il n’y aurait pas un problème de sur-législation sur-administration pour ne pas dire double? De gens qui trouvent des raisons d’interdire plutôt que de trouver les moyens et donner les conseils et l’assistance pour autoriser et valider?
Je pense qu’il faut aller chercher la réponse, non pas dans l’environnement administratif comme vous le supposez, mais plutôt dans la personnalité de Christian Dries, le patron de Diamond Aircraft. Connaissez-vous beaucoup de constructeurs qui réussissent à mener jusqu’à la certification autant de programmes ? N’oublions pas que Dries n’est pas seulement un constructeur d’avions (et bientôt d’hélicoptères…), mais aussi un motoriste. Regardez le développement des différentes versions du DA42MPP… Le succès du DA62. Son biplace d’entrainement militaire DART-450 est prometteur aussi. Et sur ce programme, il ne va pas perdre de temps à rechercher une certification EASA (au moins au début) ; il cible des pays où il n’y a pas besoin de certification !
Un entrepreneur qui tente sa chance.
Il n’est pas naturel d’aimer les gens qui réussissent en France. Ils créent des inégalités…
En revanche, il arrive parfois d’être interpelé par des réussites « étonnantes », davantage remarquées car étrangères.
Je veux mettre en avant les hommes qui contribuent à tous ces projets, des financements et un climat favorable, autour de l’entrepreneur. C’est difficile de faire sans…
Alors j’aime comparer les situations et voir le temps nécessaire pour adapter (moderniser) nos attentes et nos prises de positions au quotidien.
A suivre. Mais soyez prudents avant tout !
PS : nous avons également des projets et des réussites, le Cabri, l’Elixir,… en tous les cas contribuons, chacun à son niveau car les enjeux et le monde sont grands.
Gil, bonjour. Un article premium pour une info parue le 7 avril dans AeroVFR ?
J’assume. Au-delà de l’information, il y a un développement, une analyse, une mise en forme, etc. François Besse fait un remarquable travail, mais nous n’avons pas le même modèle économique, ni les mêmes objectifs.