Les statistiques de sécurité des hélicoptères sont un peu désespérantes. Des efforts ont pourtant lieu au niveau mondial, impliquant Eurocopter, AgustaWestland, la FAA, l'AESA et bien d'autres acteurs. Les objectifs se sécurité sont encore loin…
Les derniers chiffres sur la sécurité...
8 commentaires
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je pense que la classe 6 n est pas plus à risque que l hélico classique. je pense le contraire dans la mesure ou le rapport poids /puissance leur est plus favorable.
La vraie donne est la formation, et de voler , les heures sont nécessaires pour avoir les vrais sensations et réagir au quart de tour. Cela implique d avoir les moyens pour sa passion. c est tout. Quand on aime on compte pas et si les moyens suivent on fait des milliers d heures. Apres comme tous sports , le risque zéro n existe pas , et si on a peur de mourir , on peut rester au lit chez soi. Amitiés. Bertrand , navigateur, vélivole, plongeur, etc..
Bonjour
Le vol rapproché de voilures tournantes ne devient-il pas très (trop) risqué par les effets aérodynamiques induits par les rotors entre les deux machines ?
Le dramatique accident d’hier au Mali permet de poser la question…
L accident du Mali est une collision de nuit en combat…l aérodynamique n y est pour rien.Ils ne se sont pas vus et se sont percutés..
Un monde à part
Bonjour bonjour,
Bien que non introduit dans le petit monde de l’hélico, ce que j’en ai vu me laisse sceptique. Beaucoup de gens très sûr d’eux, qu’ils soient pilotes ou passagers, qui repartent du resto en rigolant, continuent à rigoler dans la cabine au déco comme s’ils prenaient le taxi, et paf la ligne elec.
Je me souviens du crash d’heli air monaco en 2006, je travaillait la bas à l’époque, les témoins décrivait un appareil tombant comme une pierre, le pilote n’a visiblement pas esquissé le début d’une autorot, et pour cause il avait dû bouffer les tours à 100m d’altitude, tellement dans la routine à faire what mille courses par jour entre l’aéroport de Nice et Fontvielle, etc etc.
Déja, des pistes pour les joyeux drilles du IHST, à lire entre deux petits fours :
– Mettre une cloison entre le pilote et les passagers, ça pourrait être un bon début.
– Systématiser la validation d’aptitude à l’autorot (zéro power bien sûr, comme dans la vrai vie), une fois/an ça serait pas du luxe non plus, pis ça ferait le tri, ha ben c’est Darwin qui veux ça c’est pas moi 😀
– Travailler sur des capteurs d’environnement, toutes technos confondues (tracking 3D, radar… etc).
Au revoir au revoir
Encore trop d’accidents d’hélicoptère
Les statistiques des voilures tournantes en général sont très sensiblement plus lourdes que celle des voilures fixes . Même si un hélicoptère n’est pas récent, car ceci ne fait rien à l’affaire sauf pour le coût des pièces (comme pour le ‘vieux’ Bell 47), il est impératif qu’il soit parfaitement entretenu et mis entre les mains d’un pilote confirmé. Malheureusement même dans ces conditions les stats restent plus lourdes que pour les avions. On peut se demander pourquoi la DGAC a maintenant autorisé les hélico ULM à voler en France..? Les stats des Robinson ne sont déjà pas brillantes (R22 ou 44, voire maintenant 66)… Trop légers, trop fragiles, trop sensibles au vent, et maintenant les ULM dont on connait le cahier des charges ‘ultra light’ en matière de formation et d’entretien..? Est-ce bien raisonnable?
Encore trop d’accidents d’hélicoptère
Le pilotage d’un hélicoptère doit être laissé aux pro
eventuellement à des privé qui ont les moyens de faire une centaines d’heure par an .
Encore trop d’accidents d’hélicoptère
Je pense que cette accidentologie est engendrée par la machine elle-même. Piloter un hélicoptère n’est pas simple. Dire le contraire est un mensonge. L’hélicoptère est à mille-lieues d’Eole, première chauve-souris volante d’un certain Clément Ader. Si réellement l’hélicoptère avait été fait pour voler, les oiseaux auraient tous un moulinet sur la tête. L’hélicoptère ne vole pas, il se maintient en l’air. Et cet exercice n’est pas inné. Il demande de l’entraînement. Bien plus que celui d’un avion. Pour ceux qui me traîteront de menteur, je parle du pilote de loisir lambda, pas du champion du monde ou de l’ancien militaire de l’ALAT.
Avec ma licence ULM 3 axes et tout le respect que j’ai pour le mouvement ULM, je pense que la classe 6 est un seuil qu’il ne fallait pas franchir. Quand on va mettre des hélicoptères dans les mains de ces fameux pilotes lambda, les pompes funèbres vont avoir de la clientèle.
…Deux ailes et une hélice je vous dis !
Encore trop d’accidents d’hélicoptère
Le nombre d’accidents est lié aux conditions de travail près de sol et les impératifs financiers qui poussent à aller au delà du raisonnable . Un paramètre important est l’ ineptie de faire croire à des gens qu’ils savent piloter un hélico au bout d’ une formation privée de 50 heures de vol , (voir le nombre de crashes privés par an ) . Naturellement ceci est un condensé de résumé ! ! !