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Il n’y a plus de sujets tabous pour Bruno Guimbal

Bruno Guimbal s’irrite des commentateurs en chambre qui se focalisent sur des chiffres de vente et voudraient faire de sa société un challenger de Robinson. « Si j’avais voulu être un concurrent direct de Robinson, je serai parti de France et je serais allé m’installer dans un pays offrant un marché domestique, ce qui n’était pas le cas de la France quand j’ai créé la société » explique-t-il. © Frédéric Lert/Aerobuzz.fr

Aerobuzz a réussi l’exploit de coincer Bruno Guimbal sur son stand pendant HAI Heli Expo, à Atlanta. L’ingénieur aixois, qui annonce quatre ventes à des clients américains pendant le salon, est optimiste pour l’avenir et ne cache plus sa volonté de lancer un quadriplace, ni sa réflexion sur une nouvelle motorisation.

Cinq ans après sa première participation au salon Heli Expo, Bruno Guimbal n’imagine pas rater le rendez-vous américain, devenu pour lui essentiel. « Il s’agit d’aller à la rencontre de nos utilisateurs, et pas seulement les Américains, puisqu’Heli expo est un rendez-vous mondial. Je viens pour les écouter et répondre à leurs questions » explique-t-il.

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3 commentaires

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  • @ maricel varon : Dans un commerce international où les valeurs relatives des monnaies changent, fixer un prix dans une monnaie différente de celle dans laquelle on constate la majorité de ses coûts implique le risque de recevoir un paiement parfois plus élevé que ce qui était attendu et parfois moins élevé ; c’est ce qu’on appelle le risque de change.
    On en a perdu l’habitude en Europe pour le commerce intra-européen : nous n’avons plus de risque de change et c’est là un des constituants majeurs de l’économie de la zone Euro (avec l’homogénéisation des normes).
    Vu par Guimbal, dont j’imagine la majeure partie de ses coûts en Euro (quoique le moteur et l’avionique ne doivent pas être neutres dans son coût de production) un prix de vente en Euro stabilise sa situation …
    En fixant des prix en Euro, Guimbal maîtrise sa marge et reporte le risque de change sur son client. C’est une politique commerciale fréquente chez les industriels qui n’ont pas la taille critique pour soit négocier une assurance su le risque de change (jamais complète, comme toutes les assurances ni gratuite ..) soit encore mieux pour gérer en interne une salle de change ou les cambistes achètent des options sur des centaines de millions (c’est le cas d’Airbus notamment).
    Le problème mis en évidence par l’article vient du fait que certains clients n’ont pas vu la situation arrivée. Ils auraient pu acheter des euros en anticipation et donc couvrir leur risque …
    Le marché apprend …

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  • Pourqoui ne pas faire comme son voisin geant qui annonce les prix en Dollars ?

    Répondre

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