Le constructeur AgustaWestland annonce les premières livraisons avant la fin de l’année. L’AW189 fait partie du concept de « famille AW », avec l’AW169 et l’AW139.
L’hélicoptère AgustaWestland AW189, un bimoteur de 16 à 18 places, devrait être certifié « à la fin de l’été » par l’AESA, selon un porte-parole du constructeur anglo-italien. Six appareils volent, dont quatre prototypes et deux modèles de série – le dernier a décollé pour la première fois en mai. L’ensemble totalise 1,500 heures de vol.
Plusieurs étapes importantes ont été franchies ces dernières semaines. Le turbomoteur GE CT7-2E1, d’une puissance de 2000 ch pour l’AW189, vient d’être certifié. Idem pour le groupe auxiliaire de puissance e-APU de Microturbo. Dimensionné pour les besoins accrus des aéronefs en puissance électrique, l’e-APU peut aussi redémarrer les moteurs en vol. Quant à la boîte de transmission principale, elle avait prouvé en mars qu’elle pouvait fonctionner 50 minutes sans huile.
Les deux premiers AW189 seront livrés d’ici à la fin de l’année à des exploitants du secteur pétrolier offshore, annonce le porte-parole. AgustaWestland devrait donc coiffer au poteau Eurocopter et son EC175, parti avant mais arrivé après. Au Bourget, l’Américain Era a annoncé une commande ferme pour 10 AW189.
L’AW189 fait partie de la « famille AW », un concept mis en avant par AgustaWestland depuis 2012. La « famille » de bimoteurs de moyen tonnage est composée des AW169, AW139 et AW189 (par ordre croissant de taille). Leurs masses maximales sont d’environ 5,5 t, 6,8 t et 8 t, respectivement. Si l’AW139 est en service depuis une dizaine d’années, les deux autres membres sont encore en développement. L’AW169 devrait être certifié en 2014 et les livraisons devraient suivre très rapidement, confirme le porte-parole.
La « famille » pourra alors faire valoir ses avantages. Selon Roberto Farnese, directeur de la promotion et de la mercatique, les exploitants pourront compter sur 20 % de pièces en commun, 30 % d’équipements en commun pour l’assistance au sol et 40 % de temps gagné pour la formation d’un pilote qui passerait d’une machine à l’autre. Le centre de Sesto Calende, en Italie, s’apprête d’ailleurs à accueillir le premier simulateur d’AW189.
Quoi de commun, vu du pilote ? « Les trois hélicoptères réagissent de la même manière aux actions sur les commandes, même si l’inertie n’est pas la même », affirme Roberto Farnese. Tous seront dans la catégorie de performance (à la masse maximale) PC1, la plus exigeante pour la sécurité au décollage.
Malgré « une même philosophie de conception », les postes de pilotage n’ont pas le même nombre d’écrans. On en trouve respectivement trois, cinq et quatre sur l’AW169, l’AW139 et l’AW189. Mais, chez le fournisseur de l’avionique, Rockwell Collins, on confirme avoir travaillé avec AgustaWestland sur la communité de l’interface homme-machine.
Thierry Dubois
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