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La lente électrification de l’hélicoptère

Un Ecureuil « hybride » avec une assistance électrique de secours avait été testé en 2011. © Airbus Helicopters

L'arrivée de systèmes électriques – sans même parler de propulsion – se fait au compte-goutte sur les hélicoptères. Même chez Airbus Helicopters, en pointe sur le sujet, des espoirs ont été déçus. Mais le directeur de la recherche et de l'innovation parie sur la relève : les jeunes ingénieurs du groupe Airbus et d'ailleurs.

Les ingénieurs qui espèrent faire profiter l’hélicoptère des avantages de la fée électricité sont suspendus à un chiffre. La densité énergétique des batteries – la quantité d’énergie contenue dans un kilogramme d’accumulateur – augmente régulièrement et laisse donc espérer des applications significatives. Mais il y a loin de la coupe aux lèvres.

Densité

Dans le domaine des voilures tournantes, une trop faible densité énergétique a déjà fait capoter un projet d’électrification. Chez Airbus Helicopters, on a renoncé à proposer sur monomoteur un...

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7 commentaires

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  • Airbus est down ! Nombres de drones électrique existe déjà dans le monde….
    Le retard est considérable !
    Et même si AIRBUS développe une machine électrique…..il devrait être en avance et non en retard. Des modèles tout aussi fiable mais bien moins onéreux vont sortir avant.
    Reste donc les lourdes charge et le militaire…avec une turbine !

    Par contre, oublier le pilotage : Pilote c’est un métier qui se perd dans 20 ans !! et c’est bien dommage 🙁

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  • Apparemment les defenseurs de l Electrique ici, ne savent pas tres bien ce qu est un helicoptere, et comment ca peut « tenir » en l Air.. Bonne chance aux « pilotes » utopistes..

    Répondre
  • Peut être se dirigera t on vers les super condensateurs , avec multes précautions anti incendie , une marque scandinave a intègre son énergie dans les structures , portières capot etc , avec systèmes breadboard , tant qu il n a pas de choc , le progrès sera toujours la surprise !

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  • Bonjour,

     » Un ingénieur a déposé des brevets depuis quelques années sur ce sujet et sur l’hybridation ; mais il semble que ces développements aient définitivement quittés la France depuis fort longtemps. A rajouter à l’hémorragie d’ingénieurs qui affecte notre pays depuis des années ».
    Rien de nouveau sous le soleil Pour Airbus, qui a quasiment 20 ans de retard par rapport à l’ingénieur qui a déposé les brevets…d’autres petites sociétés travaillent sur le sujet de la sécurité sans avoir de gros financements:
    http://hungarocopter.hu/hu/mentorendszer
    L’infatigable « Pirincho » Cicaré : https://www.facebook.com/ar.brushless.motors
    https://twitter.com/ar_motors/status/484653448349356032
    Il faut rajouter les problèmes internes à Airbus, qui sont dignes des « tontons flingueurs », Alain Juillet ne mache ses mots, il a une certaine ressemblance (humour) avec Raoul Volfoni: https://www.challenges.fr/entreprise/aeronautique/corruption-guerre-des-chefs-pour-cet-ex-n-2-de-la-dgse-la-situation-est-tres-grave-a-airbus_558243
    Nous garderons un bon souvenir des pionniers de la division hélicoptère de l’Aérospatiale; le temps des innovations…

    Christophe

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  • Euh pour info, il s agit en fait d un systeme pour conserver de l energie cinetique dans le rotor en cas de panne moteur afin d eviter de perdre trop de tours en cas d autorotation reelle, et surement pas un systeme de motorisation hybride..
    Il faudrait arreter de faire croire au gens que l electrique peut tout faire..
    En Aviation, le poid etant le principal enemi, c est plutot illusoire pour l instant.
    De plus l energie electrique n est pas plus ecolo que les autres puisqu elle est produite principalement avec des combustions d energies fossiles ou nucleaires.

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    • tout les calculs démontrent cependant que « du puits à la roue », l’électrique est meilleur sur tous les plans : énergie primaire, énergie grise, particules, co2, nox… et bien sûr batteries comprises.
      Donc oui, faut de l’énergie, mais il en faut moins, et oui, ça polluera moins et surtout pour les gens qui opèrent à coté. (ne me faites pas dire pour autant qu’il faut sacrifier ceux qui bossent en amont… mais vous en avez quelque chose à carrer des sables bitumineux d’alberta ou des 10 kWh d’énergie primaire nécéssaires pour raffiner le jus de dino ? visiblement non donc… même combat)

      Le seul point qui rend la chose illusoire en aérien est uniquement la densité énergétique, mais ce point s’améliore en permanence (la densité pratique double tous les 4 ans) , et la validation cette année de plusieurs types d’anodes solides amènent à un nouveau doublement sur des cellules commercialisées dès mi-2018. Ces anodes ont un autre avantage, elles permettent de torturer la batterie en charge comme en décharge, c’est plus de jus et des décharges plus profondes, ainsi que des recharges plus rapides donc un gain supérieur au gain purement théorique de la densité seule.

      En attendant bien sûr les technologies /air qui cette fois compétitent avec la densité énergétique de l’essence, avec un plafond a environ 10 kWh/kg, mais que la plupart des experts ne voient pas commercialisées avant une bonne décennie.

      Sauf qu’une décénnie, en aéro, c’est pas grand chose, quand on voit l’âge des pistons actuels…

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      • Sauf que du « puits à la roue » comme vous dites, on ne compte jamais la pollution émise par la fabrication des batteries. J’ai déjà fait la démonstration sur un autre article, mais pour une batterie de 500kg, il faut extraire 77 mille tonnes de roches (pour une concentration optimiste de 7ppm). Imaginez donc ce que cela représente : 584 voyages de camions de mine qui consomment 236kg/h de fuel, et cela sans compter la pelleteuse, les explosions qui envoient des particules dans l’atmosphère, l’usine qui tourne au diesel car éloignée de tout réseau électrique. Et cela pour une seule batterie, et là on n’en est même pas à sa fabrication, mais à l’extraction des métaux qui la composent.
        Les lois de la physique étant ce qu’elles sont, il est illusoire de croire qu’un quelconque progrès palliera la problématique des batteries.

        La seule chose qui pourrait sauver l’électrique, c’est l’hydrogène, où il y a un réel potentiel de recherche.

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