En rachetant Kopter, Leonardo élimine un concurrent et gagne un cycle de recherche et développement. © Kopter
Début janvier 2020, les dirigeants d’Airbus Helicopters, numéro un mondial des voilures tournantes civiles, disaient prendre la menace du monoturbine Kopter SH09 au sérieux. Ils ne préparaient néanmoins aucun successeur à l’Ecureuil, un produit clé dans le succès du constructeur. En 2018, la famille Ecureuil (H125 et H130) représentait 47 % des commandes en nombre d’appareils et Airbus revendique une part de 70 % sur le marché des monoturbines légers, face aux Leonardo AW119 et Bell 407.
6 commentaires
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Petite correction concernant l’Eclipse EA500 : la société Eclipse Aviation a effectivement fait faillite malgré des intentions de commande de 2000 avions car le prix demandé (1M$/ex) était trop bas et le constructeur a rencontré des problèmes de trésorerie. Les propriétaires des 276 avions effectivement mis en service se sont ensuite associés pour assurer la maintenance de ces avions puis le développement du programme actuellement effectué par OneAviation (http://www.oneaviation.aero/).
Et oui… A l’heure ou tout se veut gratuit et illimité, la dure réalité est là : quoi qu’on fabrique et distribue, tout à un coût et donc un prix minimum. Que l’on vende des abonnement téléphone, des tomates, ou des jets privés.
A l’heure ou des compagnies low-cost font faillite, ça n’étonne personne qu’un billet d’avion pour Alexandrie coûte moins cher qu’un billet de train pour Nantes…
Que d’affirmations péremptoires.
« Airbus n’a qu’à bien se tenir »…
L’Ecureuil est fiable, a fait ses preuves et dispose de la pleine confiance du marché. Airbus se tient bien.
« Léonardo gagne un cycle de développement »…
Encore faut-il qu’il s’intègre à une phase industrielle et à un marché donc à des acheteurs. Bonne chance à Léonardo, c’est un pari très osé dans un marché très contraint.
Peut-être, mais il faut aller au bout du benchmark…
C’est du temps et de l’énergie gagnée pour Léonardo, certainement.
« Eprouvé et largement vendu » ne veut pas dire qu’un produit couvre tous les besoins d’un large segment.
Cela ne veut pas dire non plus qu’un concurent n’est pas en mesure d’apporter une nouvelle vision apprécié par le marché.
Les marchés sont ouverts et les firmes proposent,… comme ce fut le cas lors de l’arrivée de l’écureuil.
Demandez à Kodak et Nokia ce qu’ils pensent, à posteriori, d’un raisonnement comme le votre…
L’immobilisme tue, et en la matière, Airbus/Europcopter, est un modèle du genre.
On pourrai peut être même ajouter Boeing sur la liste qui ne voulait pas développer un nouveau 737!!!