Le Bell 407GX et sa suite avionique Garmin G1000

Le constructeur nord-américain Bell a intégré l’avionique G1000 de Garmin, qui n’avait jusqu’ici équipé que des « voilures fixes », dans un hélicoptère monoturbine. Il s’agit de mieux transmettre l’information au pilote, pour une plus grande sécurité.

Au salon du Bourget, l’hélicoptériste américain Bell a présenté son monomoteur 407GX, doté d’une avionique Garmin G1000. Dévoilée en février, cette version apporte une meilleure perception de l’hélicoptère et de son environnement, assure Larry Roberts, le directeur commercial de Bell. « C’est pratiquement un équipement IFR dans un appareil VFR », affirme-t-il.

Le Bell 407 est le premier hélicoptère à recevoir cette avionique, qui équipe aussi des monomoteurs de plaisance et des biréacteurs d’entrée de gamme. Les informations de sécurité (comme l’anticollision et l’avertisseur de proximité avec le sol), celles de navigation et les paramètres moteurs sont regroupées sur deux écrans. Il aura fallu seulement 18 mois aux ingénieurs de Garmin et à ceux de Bell pour mettre au point et faire certifier la nouvelle planche de bord.

Commercialement, c’est un succès. Larry Roberts parle d’une cinquantaine de commandes fermes reçues pour le 407GX. Prix catalogue : 2,795 M$ soit pas loin de 2 millions d’euro au cours actuel. La chaîne d’assemblage est située à Montréal.

Le Bell 407GX peut voler à 133 kt en croisière. Son rayon d’action est de 330 NM (à une vitesse inférieure toutefois). Il offre sept places, dont celle du pilote. Le turbomoteur est un Rolls-Royce Model 250-C47B de 813 ch, à régulation numérique pleine autorité (Fadec). Les acheteurs ont aussi droit à une caméra qui permet au pilote de s’assurer que le rotor anticouple est assez loin des obstacles.

Thierry Dubois