HTM sera le premier opérateur à utiliser le nouveau H145 à cinq pales dans le segment de l'éolien offshore. © Airbus Helicopters
Le cabinet Air and Sea Analytics a recensé 467 projets de parcs éoliens offshore qui devraient voir le jour entre 2020 et 2030. Il estime que pour la construction et la maintenance de ces futures installations, une centaine d’hélicoptères supplémentaires sera nécessaire.
La chute des cours du pétrole a entrainé par le fond le marché Oil&Gas sur lequel, les hélicoptéristes ont surfé pendant de nombreuses années. L’espoir renaît avec le développement des parcs d’éoliennes implantés au large des côtes. La mer du nord reprend des couleurs, en passant de l’or noir à l’énergie verte. Il est un peu tôt pour tirer un trait sur les grands forages, mais l’électricité venue du vent commence à monter en tension.
© Airbus Helicopters
Dans son récent rapport, le cabinet Air and Sea Analytics, recense 467 projets d’une capacité totale de 267 GW, d’ici à 2030. Soit un investissement total de plus de 500 milliards de dollars. La capacité totale installée des parcs éoliens offshore pourrait atteindre plus de 300 GW d’ici 2030 et rendre compétitive cette énergie. Selon les dernières estimations du ministère britannique de l’énergie (BEIS), l’électricité issue de l’éolien pourrait être produite à un coût moyen de 47 £ par mégawatt-heure (MWh), contre 82 £ par MWh pour les nouveaux projets gaziers et 92 £ par MWh pour les nouveaux projets nucléaires.
L’hélicoptère s’avère intéressant, tant au niveau de la construction que de l’exploitation des fermes éoliennes maritimes. Air and Sea Analytics estime le parc des hélicoptères dédiés à cette activité à 27 unités, et le besoin d’ici à 2020, à 100 unités supplémentaires.
« Nous pensons que le marché continuera à favoriser les hélicoptères légers et moyens récents. Les modèles Airbus H145 et Leonardo AW169 devraient dominer, tout comme le plus petit Airbus H135. Dans le secteur du soutien à la construction, nous nous attendons à voir des hélicoptères de taille moyenne tels que l’AW139 et (à terme) le H160. De plus grands hélicoptères « super-moyens » comme le H175 ont déjà été utilisés lors de la construction d’éoliennes offshore et pourraient bien l’être encore à l’avenir. De même, les plus gros hélicoptères offshore comme le Sikorsky S-92 pourraient être utilisés sur certains chantiers de construction lorsque les hélisurfaces le permettent. »
Un hélicoptère peut couvrir 40 miles nautiques (environ 74 km) en 20 minutes, ce qui signifie qu’il peut atteindre le site et revenir à terre plus rapidement qu’un navire de transport. © Airbus Helicopters
L’AW169 (ci-dessus) de Leonardo est le concurrent du H170 d’Airbus Helicopters sur les grandes plates-formes. © Leonardo
Les analystes estiment que même si la flotte est appelée à être inférieure à celle du marché Oil&Gas, elle représentera néanmoins une opportunité solide et croissante de déployer des hélicoptères bimoteurs légers et moyens modernes.
Gil Roy
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Hélicos & éoliennes : entre bêtes à pales, ces deux machines devraient bien s'entendre :-)