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Les enquêteurs britanniques de l’AAIB (Air Accidents Investigation Branch) ont publié le 23 janvier 2013 un rapport factuel sur l’accident d’un hélicoptère Agusta A109E, le 16 janvier 2013, à Londres. Un premier rapport qui quantifie les mauvaises conditions de visibilité auxquelles le pilote a dû faire face.
Le pilote de l’Agusta A109 s’est retrouvé littéralement cerné par les nuages, tout en devant respecter des contraintes d’altitude. Le bimoteur a percuté la flèche de la grue à 7h59 et 25 s, heure locale, indiquent les enquêteurs. Le pilote est mort, ainsi qu’un piéton.
L’appareil revenait à Redhill, au sud de Londres, après une tentative avortée d’atterrisage à Elstree, au nord. Le contrôle aérien avait autorisé son transit via le London Eye (la grande roue au bord de la Tamise) « en VFR ou VFR spécial ». A 7h56, le pilote a demandé à se dérouter vers l’héliport de Londres, dans le quartier de Battersea. Il aurait suivi un cheminement le long de la Tamise. Le contrôleur lui a répondu qu’il allait d’abord contacter l’héliport afin de demander quelle était la nébulosité sur place (« to see what their cloud is looking like »).
La réponse de l’héliport est à ce jour inconnue. On sait en revanche qu’un peu plus à l’est, sur l’aéroport de London City, la visibilité était de 700 m avec une base des nuages fragmentée à 100 ft. La réglementation interdit les vols non-IFR dans la London Control Zone quand la visibilité chute sous 1000 m, rappelle l’AAIB.
Le contrôleur a autorisé le déroutement à 7h59 et 10 s. A ce moment-là, le sommet de la grue et de l’immeuble adjacent étaient masqués par les nuages. Un Notam signalait la grue, éclairée la nuit, dans le quartier de Vauxhall. Elle était localisée en longitude et latitude mais sa proximité avec le pont de Vauxhall n’était pas explicite.
Selon un ancien pilote, bon connaisseur des cheminements pour hélicoptères dans la capitale du Royaume-Uni, le pilote devait respecter une altitude maximale de 1000 ft. Toujours selon la même source, les hélicoptères sont encouragés à voler le plus haut possible (à condition de rester hors des nuage) afin de limiter les nuisances sonores. L’altitude minimale est de 500 ft, rappelle l’AAIB. La flèche de la grue culminait à une altitude de 770 ft, indiquait le Notam.
Thierry Dubois
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