Le motoriste canadien vient de produire son 100.000ème moteur dans son usine de Longueil, près de Montréal (Canada). Parmi ses 14 familles de moteurs, la plus emblématique est sans doute la PT6A qui a atteint un taux de fiabilité extraordinaire.
C’est précisément en s’appuyant sur ce taux de fiabilité que l’EASA a enfin autorisé les vols commerciaux aux instruments en monomoteur, une revendication portée depuis plus de dix ans par Daher-Socata et Pilatus, deux constructeurs européens qui ont fait le choix de la turbine PT6A pour leurs avions (TBM pour le premier, PC-12 pour le second). Cette même gamme de moteurs continue de faire le succès de la famille King Air de Beechcraft : du C90GTX de 550 ch (PT6A-135A) au 350i/350ER de 1.035 ch (PT6A-60) en passant par le King Air 250 de 850 ch (PT6A-52).
Et quand un nouvel avion turbopropulsé léger pointe le bout de son capot moteur, il y a toutes les chances pour que le constructeur ait choisi de ne pas prendre de risque en optant pour cette même PT6A déclinée en de multiples versions. Et c’est ainsi que le raffiné M600 de Piper est propulsé par une PT6A-42A de 600 ch, ou le rustique Kodiak de Quest Aircraft par une PT6A-34 de 750 ch. La liste est longue. Le motoriste canadien revendique 128 applications différentes.
P&WC règne également sur le segment des avions régionaux comme il le fait sur celui des mono ou biturbopropulseurs légers. Le Q400 de Bombardier est propulsé par deux moteurs PW150A associés à des hélices Dowty à six pales. L’ATR 42/72-600 est équipé de deux PW127M de 2.160 ch associés à des hélices Hamilton Standard 568F également à 6 pales. Le constructeur franco-italien fait état d’un taux de fiabilité de 99,7%.
Pratt&Whitney Canada est présent aussi sur le marché des hélicoptères avec les PT6T TwinPac, les PT6B/PT6C et les PW200/PW210. Il est choisi par tous les constructeurs occidentaux : Leonardo (AW169, AW139, AW109), Airbus Helicopters (H175, H135), Sikorsky (S-76D) ou encore Bell Helicopter (Bell 429). C’est lui aussi qui motorise le convertible AW609 de Leonardo avec deux P&WC PT6C-67A de 1679 ch chacun.
Et bien évidemment, le motoriste canadien est un acteur incontournable du marché des avions d’affaires, avec ici les descendants du JT15D. Là aussi, la liste des applications serait longue et fastidieuse. Mais s’il fallait ne retenir que les plus emblématique des plus récents programmes il faudrait citer les longs courriers Dassault Falcon 8X (PW307D) et Gulfstream G600 (PW815GA), le Cessna Citation Latitude (PW306D1), ou encore les modèles d’entrée de gamme Cessna Citation Mustang (PW615F) et Embraer Phenom 100E (PW617F-E).
P&WC compte aujourd’hui 60.000 moteurs en service exploités par quelque 12.300 clients répartis dans plus de 200 pays et territoires dans le monde. Ces moteurs totalisent 730 millions d’heures de vol.
Gil Roy
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Chez Airbus Hélicoptères P&WC est fort loin d'être le motoriste de référence.
OK mais en vendre 100000 n'est quand méme pas anodin... si ils étaient mauvais ça se saurait non? et PW n'est pas tout jeune...et ils sont encore là..
Mais qui est le motoriste de référence chez Airbus ?