A travers la grande soufflerie S1MA de l'ONERA, la France dispose d'un outil de recherche unique au monde par ses dimensions et sa puissance. © ONERA
L’Office national d’études et de recherches aérospatiales (ONERA) vient de publier son rapport annuel et ses résultats 2016. Il fait état d’un niveau record de commandes. Le prestigieux laboratoire français a également enclenché en 2016 sa restructuration.
Comme en 2015, l’ONERA boucle l’exercice 2016 avec un résultat comptable positif, à hauteur de 4,8 M€. L’année 2016 a également confirmé la forte progression des prises de commandes engagée en 2014: leur niveau atteint 130,3 M€, soit une augmentation de plus de 23 % par rapport à 2015, et de plus 55 % depuis 2013.
2016 a notamment été marqué par un niveau de commandes élevé de la part de la DGA (43 M€) dont celle pour la rénovation du système de veille spatiale Graves. « Cela constitue un signal fort et tangible de la confiance retrouvée de l’ensemble de nos partenaires. Cette année a également été marquée par le soutien fort du ministère de la Défense, qui a mobilisé la première partie des 20 M€ nécessaires pour préserver la soufflerie S1MA, véritable atout stratégique » commente le président-directeur général de l’ONERA, Bruno Sainjon.
Pour 2016, le budget de l’ONERA s’établissait à 235 M€ dont 105 M€ de SCSP (subventions pour charge de service public). Les chiffres confirment le retour à l’équilibre financier débuté en 2015. Les investissements 2016 de l’office ont atteint 21,3 M€ (dont 4,7 millions d’euros pour le renforcement de sa soufflerie S1MA), contre 17,3 en 2015.
En décembre 2016, le contrat d’objectifs et de performance a été signé par le Ministre de la Défense. Il réaffirme le rôle et les missions de l’ONERA et prévoit notamment une diminution progressive des effectifs, une réduction du nombre de sites et la mise en place d’une nouvelle organisation. Celle-ci est effective depuis le 1er mars 2017 : elle ramène le nombre de départements scientifiques de 17 à 7 et crée 3 directions de programmes défense, aéronautique et espace dont la vocation est « d’augmenter la capacité de l’ONERA à travailler davantage en transverse en associant plusieurs disciplines scientifiques » explique le PDG de l’ONERA.
Depuis deux ans, l’ONERA s’est rapproché de ses partenaires en signant plusieurs nouveaux contrats de recherche pluriannuels avec des acteurs variés (DGAC, Safran Tech, Bertin, Ulis…) et des partenariats structurants avec des acteurs nationaux (DCNS, SOPEMEA, Airbus Safran Launchers, …) et internationaux (NASA aux Etats Unis, JAXA au Japon , TsaGi en Russie, DSO à Singapour…).
Bruno Rivière
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