Après avoir échoué dans ses récentes négociations avec le gouvernement canadien, le constructeur autrichien joue son va-tout pour sauver son D-Jet.
Diamond Aircraft a annoncé le 28 mars 2011 le licenciement de 213 salariés dans son usine de London en Ontario (Canada). Cette unité est dédiée au programme D-Jet. L’activité du site est suspendue. La reprise est conditionnée à l’octroi d’un prêt remboursable par le gouvernement canadien. Peter Maurer, le PDG de Diamond Aircraft a affirmé que les salariés seraient repris dès que les fonds seraient versés. Une manière de faire pression sur le gouvernement après avoir l’échec des négociations antérieures.
Le constructeur autrichien estime qu’il lui manque 35 millions de dollars pour mener à son terme le programme de son monoréacteur réalisé à 60%. Le prêt du Canada qui ne couvre pas l’ensemble des besoins serait un message fort adressé aux autres financiers avec lesquels Diamond est en négociation. Il conditionne également le prêt de la province de l’Ontario. Maurer affirme que les difficultés de l’usine de London n’ont pas de répercussions sur les autres activités du groupe.
G.R.
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213 licenciements chez Diamond Aircraft
quelque soit le Pays concerné, on peut se poser la question s'il est normal et salutaire, même au titre de l' emploi , qui, dans ce cas est artificiel, qu'un ETAT distribue , à fonds perdus, il ne faut pas se voiler la face, l' argent des contribuables au motif que le demandeur pourraient créer des emplois ( ce qui est à la portée de n' importe quel maitre chanteur )
Très souvent, ,, ce sont des emplois à TRES court terme, et, ensuite, par exemple en FRance, ces personnes embauchées au chantage ayant accompli le minimum réglementaire, vont très normalement tendre la main au fond de chomage,..ce qui fait que les contribuables - vous en moi - paient deux fois !...pour un projet qui termine au fond d' un placard, ou à la poubelle, vous en voulez quelques exemples ?
a la place, je propose un prêt remboursable, quelque soit l' issue du projet, comme le fait tout banquier avec une entreprise moyenne qui ne sera jamais entendu pour " chanter "
pourquoi un ETAT devrait-il se comporter autrement ?...dans ce cas, n'est-ce pas une mauvaise utilisation des fonds publics ?
en ce qui concerne Christian Dries, s'il est sur de lui, il peut obtenir sans le moindre problème, le prêt qu'il souhaite pour terminer son projet..
même remarque avec austro-engines...heureusement, tous les Pays commencent à vérifier le sérieux des projets, et encore plus en Europe !
213 empliois sur le plan national...pour le Canada, c'est quoi O;OOO ???
213 licenciements chez Diamond Aircraft
Merci pour avoir demander des éclairecissements, j’aurais du être plus précis:
En fait c’est un problème de CERTIFICATION FAA et AESA à respecter, un monomoteur (soit-il piston, turbo-hélice ou jet) pour être certifié doit absolument avoir une vitesse d’atterrissage de 61 nœuds (voire 64 nœuds sous dérogation FAA). Pour les multimoteurs il n’y a pas de vitesse d’atterrissage imposée, les jet biturbines de bas de gamme atterrissent vers les 85-95 noeuds.
Donc si on est imposée d’une vitesse d’atterrissage relativement basse on est pénalisée forcement dans la vitesse de croisière. Le PC12 (qui doit atterrir obligatoirement à 61 nœuds) d’une conception très moderne a une vitesse de croisière d’environs 260 nœuds fait pratiquement la même vitesse que le KingAir 200 avec deux turbines (developement du Queen Air d’une conception de la fin des années 1950 et débout des 60) avec lequel il est en concurrence directe. Le TBM850 avec une vitesse de croisière de l’ordre de 320 nœuds (c’est un record dans la catégorie) il atterit aussi à 61 ou 64 nœuds et fille à 320 en croisiére surtout à cause de son fuselage très étroit mais aussi de son aile très moderne. Si ont a un seul réacteur (ou turbo hélice) ont doit absolument atterrir à 61-64 nœuds et avec une aille droite (sans flèche) on ne sait pas avoir une grande vitesse de croisière.
C’est pour cette raison que Cessna qui cherche une machine en dessus du Mustang ne joue pas dans le monoreacteur, les autres comme Diamond, Cirrus-jet et Piper jet (et autres) … à leurs risques et périls.
Or généralement les constructeurs de mono-réacteurs s’imposent des vitesses de croisière plus élevés que les 320/340 nœuds et après ils réalisent que ce c’est nettement plus compliqué à realiser que publié en annonce. Pour ce cas du DJet il me semble très dificile que le authorités canadiennes consentent un prêt à un projet un peu … trop ambitieux ou plein d’autres se sont cassé la figure. Je me suis fait comprendre?
213 licenciements chez Diamond Aircraft
en ce qui concerne la motirisation du D-jet, mettre deux réacteurs, c'est doubler le prix de la motorisation ( voir plus ) ainsi que la maintenance. ceci explique cela mais comme déjà indiqué, il y a des monoturbines ( tel que le PC 12 ) qui se portent très bien, et le problème commercial n'est pas dans le fait que ce serait un mono réacteur...mais surtout dans le fait que toutes les sociétés qui se sont lancé dans cette formule n'ont pas la surface fiancière nécéssaire,ceci ajouté à la crise économique que nous connaissons.
il ne faut pas perdre de vue que sur le plan mondial , Chritian Dries gère la fortune de sa famille, soit environ 50 personnes qui souhaitent que cela leur rapporte...or, depuis plusieurs années, ce qui placé dans l' aéro n'est pas spécialement rentable...bien au contraire, d'où la nécéssité de trouver des fonds extérieurs...et la recherche de subventions diverses et variées piour des projets sur lesquels on peut exprimer de sérieux doutes.
213 licenciements chez Diamond Aircraft Message pour Gabriel
Bonsoir Gabriel,
Je n'ai pas compris le contenu de votre message. Il serait trop difficile de piloter un mono-réacteur qui file 320 Kts ? Si on place deux réacteurs plus petits, il faudra je suppose être titulaire d'une qualif. Bi ? Ou alors vous avez voulu dire que les autorités de tutelle ne certifieront jamais un mono-réacteur avec une telle Vp ?
Marc
213 licenciements chez Diamond Aircraft
C'est juste le résultat de la frilosité des Canadiens vis à vis des compagnies étrangères (au bénéfice des compagnies locales). À choisir entre prêter de l'argent à une entreprise Canadienne et une entreprise étrangère, même si les deux fournissent de l'emploi au Canada, la compagnie locale sera systématiquement privilégiée.
Comme nous sommes dans une période très mouvementée d'élections fédérales au Canada, nous verrons si un éventuel nouveau gouvernement - si changement il y a - sera plus favorable à DA.
213 licenciements chez Diamond Aircraft
Cela fait bien plus de 20 ans que j’entends parler de JETS MONO-moteurs, beaucoup de prototypes mais aucun est arrivé au stade de production en série, ils ont tous échoué. C’est que faire (et certifier) un avion qui dépasse les 320 nœuds en croisière avec un seul moteur… ce n’est pas pour n’importe qui, c’est une gageure bien difficile. Diamond n’a qu'a mettre deux (plus petits) reacteurs et il n’aurait pas de problèmes, il aurait déjà volé depuis longtemps.
213 licenciements chez Diamond Aircraft
Quel dommage pour le personnel ...avec un si bel avion...