Le constructeur européen accuse une baisse du résultat de sa branche avions commerciaux au premier trimestre 2017 (281 M€ contre 406 M€ au 1T16). Il met en avant le mix de livraisons, les prix de transition et les coûts de montée en cadence de production.
Au cours des trois premiers mois de 2017, Airbus a reçu six commandes nettes d’avions commerciaux contre 10 avions au premier trimestre 2016, ce qui porte son carnet de commandes à 6.744 avions au 31 mars. Le chiffre d’affaires de la branche avions commerciaux a progressé de 13 %, avec la livraison de 136 avions (T1 2016 : 125 avions), dont une importante proportion d’A350 XWB.
13 A350-900 ont en effet été livrés au premier trimestre. « Le programme est en bonne voie pour atteindre son objectif de production de 10 exemplaires par mois d’ici la fin 2018 », affirme le constructeur. « Le niveau de travaux en cours s’est amélioré dans le système industriel et les perturbations résiduelles de la chaîne d’approvisionnement commencent également à se résorber ». Autrement dit, Zodiac Aerospace, qui livre une partie des sièges et des équipements de cabine, a fait des progrès.
En ce qui concerne le programme A320neo, 26 avions au total ont été livrés à 14 clients. Les essais en vol de l’A319neo sont aujourd’hui en cours. Airbus souligne que certains clients « rencontrent quelques aléas de mise en service qui doivent être résolus, notamment au niveau du moteur GTF de Pratt & Whitney ».
La cadence de production s’accélérera une fois de plus en fin d’exercice, déclare Airbus, « le temps de mettre en œuvre les mesures d’amélioration requises sur le produit. » Airbus prévoit la livraison de plus de 700 avions commerciaux cette année.
A noter la livraison du premier A321neo courant avril. Mais ce fait marquant sera à porter au bilan du deuxième trimestre 2017.
Les hélicoptères Puma HC2 âgés d’un demi-siècle seront retirés du service en 2025. Ils seront… Read More
La tour de contrôle centrale de l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle est en travaux. Fin… Read More
Depuis plus de quatre décennies, le Pilatus PC-7 constitue la pièce maîtresse de la formation… Read More
On a rarement vu une compagnie aérienne aussi bien préparée à déposer le bilan que… Read More
Dans un roman, Jean Rousselot raconte à la première personne du singulier la carrière militaire… Read More
Textron Aviation a livré à l'armée de l'air péruvienne le premier de 2 Beechcraft King… Read More
View Comments
Le conservatisme intellectuel est dans la décision, funeste à long-terme, de lancer l'A320NEO. Permettant ainsi à des nouveaux entrants (comme COMAC) de faire presque aussi bien. Boeing n'a pas eu à faire de grands efforts pour relifter son 737... gardant toute son énergie (technique et financière) pour reformater sa ligne de long-courriers qui vont faire...très mal. Dans la décision A320NEO, on est loin du courage visionnaire de Roger Béteille déclarant: "on va faire l'A320 avec toutes ces nouvelles technologies, non pas parce qu'elles sont nouvelles, mais parce qu'aucun de nos adversaires ne va les mettre sur leurs avions" (à l'époque MDC et son MD-80, et Boeing avec le 737). MDC a dû baisser pavillon, quant au 737, il a perdu sa place de n°1. Pour garder sa place de premier, il faut jeter le bouchon très loin, plus loin que le bout de son nez...même si certains crient 'casse-cou'! Remember les pilotes d'Air France et les ricanements, nombreux, sur l'A320, baptisé par des 'professionnels' (!) de Rantanplan... Vous vous souvenez ?
Merci pour ce commentaire qui rappelle que le facteur technique n'est qu'une conséquence du facteur humain dans ses choix stratégiques ; cela nous change de la langue de bois .
D'accord avec Pierre... ça va faire mal...
Les bénéfices sont fait pour être investit dans la recherche et le développement, afin d'assurer la pérennité des produits et donc l'emploi !!!
Mais Monsieur Enders a une vision court terme...
320 / 321 NEO : des avions de 30 ans réchauffés puis liftés.
350 pas NEO : un avion qui tente de résister à la success story B787.
Le danger vient de Chine avec le C919 mais tout le monde s'en tape parce que l'on considère, à tord, les Chinois comme une bande de bons à rien.
Le réveil va faire mal...
Ca me fait penser à un truc qui se profile dans la première semaine de mai...
Pierre
J'irai plus loin que vous, car il est même réducteur de ne voir les chinois que comme des "copieurs" de technologies européennes. Prenons l'exemple de Tesla ; en fait, il s'agit de Taxis de Shenzen (ce sont les mêmes composants que la BYD e6) auxquels on a changé la carrosserie et le prix (+100K$). Comme vous le dites, le 919 est sans doute une étape pour mettre en place le tissus industriel aéronautique chinois, et après ils pourront se lancer (n'oublions pas non plus que la Chine a racheté les droits à Antonov pour relancer la production du mythique AN-225).
Vu la conception conservatrice du C919 ( même moteur, taux de composite réduit à cause de difficultes de développement), et les délais de certification, de montée en production, je doute de la menace imminente de cet appareil. Par ailleurs si l'A320 neo n'est qu'une redite d'un avion de 30 ans, que dire du 737 max!!!!
En revanche, l'absence de vrai projets de la part de mr Enders reste problématique pour l'avenir.
Mais oui bien sûr,
et juste avec un petit détail qui va faire la différence : le prix.
Jusqu'à lors estimé à 10% en dessous du 320 Airbus...
Et si 10 % c'était au moins la marge d'Airbus sur un A320 ?
Les Chinois s'en tapent du 919, ils copient, apprennent, conçoivent et produisent en masse.
Le 919 n'est qu'une petite étape dans ce processus d'industriel.
C'est juste le début d'une prise en main de la construction aéronautique pour le premier marché mondial dont ils sont issus : la Chine.
L'assemblage d'aéronefs n'est que la partie visible de l'iceberg.
Les systèmes, la motorisation suivront puis l'avionique.
Safran, Honeywell, Thales, Messier,....plus besoin dans un futur proche.
Mais ça n'a aucune importance parce qu'en France, on les plus beaux, les plus brillants, mais aussi les plus forts en G.......
Les Français sont souvent surs d'eux, convaincus que le monde qui nous entoure n'est composé que d'incapables, ne se remettant que rarement en cause, considérant le travail des autres comme une sous jacence de sa propre élucubration.
Du moins c'est à peu près comme cela que nous sommes perçu de par le monde.
Pas de fumée sans feu : il doit bien y avoir du vrai dans tout cela ?
C'est une grave erreur d'assimiler l'industrie aéronautique Chinoise à une bande d'incapables : les Chinois sont nombreux, discrets, brillants et réactifs.
Pierre