Tom Enders, le PDG d’Airbus Group, pourrait franchir très prochainement une étape cruciale dans la réorganisation du groupe. La rumeur gonfle. A la tête des filiales, les jours de Fabrice Brégier (Airbus), Guillaume Faury (Airbus Helicopters) et Dirk Hoke (Airbus Defense and Space) sont désormais comptés.
Même si c’est Airbus qui a inventé le pilotage à deux des avions de ligne, Tom Enders se verrait bien seul aux commandes. Le grand patron d’Airbus Group, la maison-mère qui couvre toutes les activités du groupe, s’est employé, depuis 2012 qu’il est à la tête du géant aérospatial européen, à redistribuer les fonctions.
L’année dernière, le point de non retour a été franchi quand les finances, les ressources humaines et la communication ont été centralisées à l’échelon du groupe. Les filiales ont perdu en autonomie et donc en pouvoir de décision. Dès lors, chacun savait que les têtes allaient voler.
En début de semaine, le Financial Times a, d’une certaine manière, enclenché le mouvement. Sauf que le quotidien financier britannique justifiait les mesures à venir par les difficultés des programmes A400M et A380. Bien que les deux quadrimoteurs pèsent lourds dans les finances du groupe, Tom Enders n’a pas besoin de prétexte pour achever une réorganisation enclenchée depuis son arrivée.
Les jours des actuels PDG des trois filiales – Fabrice Brégier pour Airbus (avions civils), Guillaume Faury pour Airbus Helicopters (hélicoptères) et Dirk Hoke pour Airbus Defense and Space (défense / espace) – sont comptés. Ces entités ont déjà perdu leur identité, elles pourraient perdre leur chef, dès le prochain conseil d’administration d’Airbus Group, fin septembre, début octobre 2016.
Dans la foulée, l’organigramme du groupe sera logiquement retravaillé, et les fonctions redistribuées, de manière transversale, entre les filiales. Brégier, Faury et Hoke qui ont contribué à faire du groupe aérospatiale européen un acteur de premier plan mondial, chacun dans leur domaine, ont un avenir au sein d’Airbus Group, s’ils acceptent toutefois, de descendre d’un cran dans la hiérarchie. Pas facile pour des hommes de pouvoir.
Tom Enders n’a pas d’état d’âme, d’autant que pour les constructeurs aéronautiques, les années à venir, risquent d’être délicates à traverser. Piloter, c’est anticiper. « A moi les commandes ! »
Gil Roy
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Bonjour,
L'accueil des clients dans la division hélicoptère en France est un chef-d'oeuvre de suffisance, poussé à son paroxysme, cela a un effet dévastateur!
Chez d'autres constructeurs, le remerciement va de soi pour le simple achat d'une casquette ou d'un porte-clef, tout ceci agrémenté d'une petite phrase pour vous dire que vous faites partie de l'histoire de la marque en tant que passionné (c'est du marketing pur, mais c'est efficace).
Airbus Helicopter devrait suivre l'exemple de Bell avec son nouveau 505, et proposer un appareil d'entrée gamme en accord avec la réalité économique du marché.
Tout le monde ne peut pas investir autant d'argent sur des Colibri, pour faire des vols en biplaces, sauf Hélidax (humour).
Christophe
Il me semble que le B737 à été certifié en équipage a deux en 1967...
Ce personnage est avide de pouvoir et trop de pouvoir dans une seule main, c'est pas bon... dommage...
Avec des objectifs et des marchés aussi différents que les avions de ligne, les hélicoptères et le spatial, je doute que se soit une bonne idée de tout regrouper sous la responsabilité d'une seule personne !
Elle ne pourra pas s'impliquer dans chaque projet et forcément a un moment donné priorité sera donné a un secteur sur les autres, l'ego d'un patron n'est pas censé mettre en danger toute une entreprise, surtout de la taille d'Airbus Group !