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Airbus consolide son implantation en Chine avec l’A330

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Pierre Sparaco

Airbus va implanter en Chine, un centre d’aménagement intérieur et de finition pour la famille A330. Cette nouvelle unité sera située à Tianjin où le constructeur européen possède déjà une ligne d’assemblage final de l’A320. Airbus avance ses pions sur l’un des marchés les plus prometteurs.


Airbus va mettre en place une chaîne d’aménagement d’A330 à Tianjin, en Chine, confirmant ainsi l’importance et la pérennité de son implantation sur l’un des marchés les plus prometteurs du monde. Cette initiative annonce sans doute de nouvelles commandes qui pourraient porter sur la version Regional bien adaptée aux besoins opérationnels de compagnies locales. Toutes les versions de l’A330 sont concernées par l’accord, sans autre précision, ce qui laisse supposer qu’il s’appliquera également au « neo » lancé récemment.

La notion d’aménagement, « completion » en anglais, signifie que les avions seront assemblés à Toulouse puis convoyés en vol en Chine où ils recevront leurs installations commerciales et leur livrée. C’est là un travail plus important qu’il n’y paraît à première vue et qui donnera aux appareils ainsi traités une couleur locale qui sera beaucoup plus que symbolique. Les nouvelles installations A330 jouxteront la chaîne d’assemblage A320.

Airbus joue ainsi habilement la carte chinoise et le bilan est d’ores et déjà impressionnant. En effet, l’avionneur européen a déjà livré un bon millier d’appareils à des compagnies locales, plus de 920 A320 et 140 A330. Les prévisions établies à Toulouse pour les 20 ans à venir font état d’une demande portant sur non moins de 5.300 avions, un pactole à partager avec Boeing.

L’accord qui vient d’être annoncé a été signé par Feng Zhijiand, directeur général de la Tanjin Free Trade Zone (FJFTZ), l’Aviation Industry Corporation of China (AVIC) et Fabrice Brégier, président exécutif d’Airbus.

Dans le même temps, la China Aviation Supplies Holding Company (CAS) a signé l’engagement d’achat de soixante-dix A320 supplémentaires. Des Airbus de divers types sont actuellement utilisés par seize compagnies aériennes chinoises. Il ne fait pas de doute que l’implantation locale, à Tianjin, a largement contribué à ces succès. La chaîne d’assemblage locale a déjà livré 190 avions, au rythme de quatre exemplaires par mois et il est question d’en doubler la capacité.

Cette nouvelle opération confirme par ailleurs la bonne tenue de l’A330, classique et neo, qui bénéficie d’une remarquable prolongation de carrière industrielle, au rythme de 100 exemplaires par an. Moins performant que l’A330 neo, il est aussi moins coûteux et a bénéficié, à ce jour, de 1.300 commandes. Il complète par le bas les différentes versions de l’A350 XWB et permet aux Européens de s’arroger des parts de marché importantes sur un segment commercial de grande importance.

Pierre Sparaco

2. Airbus va créer un centre d’aménagement commercial et de livraison des A330 à Tianjin, Chine
1. A330-300 de China Eastern
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Pierre Sparaco

View Comments

  • Airbus consolide son implantation en Chine avec l’A330
    Les riches nouveaux bourgeois ( mais néanmoins communistes) Chinois, ne pourraient-ils pas financer notre Unedic. On pourrait leur délocaliser aussi, pour eux c'est une paille.

  • Airbus consolide son implantation en Chine avec l’A330
    Mr Sparaco est toujours dithyrambique lorsque les entreprises fabriquent à l'étranger et pour moins cher que chez nous.
    Il peut aller chez Zodiac, à la Sorgerma ou chez les autres sous traitant Européen qui travaillent pour Airbus. Ils doivent eux aussi se réjouir de cette nouvelle. Un petit article pour eux aussi?
    La réponse sera surement: "il n'y a pas le choix", "si nous ne le faisons pas, d'autres le feront"...Allons-y donc.

    Avez-vous des enfants salariés dans ces entreprises contournées? Plus généralement souhaitez-vous à vos enfants des emplois low cost que l'économie vante en permanence?
    Ils pourront acheter moins chère certes; mais que pourront-ils s'offrir avec les salaires que nous imposent ces concurrences profitables à court terme mais destructrices d'avenir?

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