Le plan d’adaptation de ses effectifs présenté par Airbus tend à réduire les coûts « pour sauvegarder l’entreprise », mais aussi à « protéger les compétences en interne » en s’appuyant sur toutes les mesures sociales disponibles. © S. Ramadier / Airbus
« C’est le pire que nous aurions pu imaginer », reconnaît Philippe Mhun, vice-président exécutif des programmes et des services d’Airbus, interrogé par Aerobuzz.fr sur la situation du groupe, au lendemain de l’annonce de 15.000 licenciements. Le « pire »… Il est sûr que le plus pessimiste des conseillers de l’avionneur n’ait un jour osé avancer un tel effondrement du marché. 40% de baisse des activités d’exploitation en l’espace de quelques jours. Du jamais vu.
6 commentaires
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A l’extinction des dinosaures, il y a eu une grave crise sociale chez les tailleurs de silex !
Mais le génie humain a su prendre le virage du bronze…Depuis on le coule sous forme de médailles pour honorer l’innovation !
Quelle …envolée!…
Finalement, après la chute de l’URSS, les Russes n’ont pas été si mauvais dans la conservation de leur potentiel technique: aucun okb n’a fermé.
Da ! Au fait, ils fabriquent quel avion de transport passagers vos amis ?
Ca va aussi faire mal dans la supply chain ou beaucoup de sous traitans de rang 2 et 3 ne pourront pas survivre.
C’est habituel: on les liquide sans sourcilier et après, on se plaint amèrement de ne plus trouver de sous traitants français!.
Ma petite société fabriquait sous microscope les clapets du train d’atterrissage du Rafale Marine: On l’a asphyxié malgré des prix de raves cuites: 70 euros l’heure de main d’œuvre pour des pièces en titane faites sous microscope, par exemple.
Quand j’ai fermé, mes clients m’ont déclaré: « Ah, mais qui va nous fournir maintenant? ».