Airbus et Qatar Airways annoncent qu’ils sont parvenus à trouver un terrain d’entente pour solder le problème causé par la dégradation de la peinture extérieure des A350 de la compagnie du Qatar et l’immobilisation des avions qui en a découlé.
L’affaire a éclaté début août 2021 quand Qatar Airways a décidé de clouer au sol 13 de ses 53 Airbus A350 à cause de la dégradation de la surface sous la peinture extérieure. Pendant plusieurs mois, la compagnie n’a pas ménagé ses attaques contre le constructeur qui, début décembre 2021, est passé à la contre-attaque. Alors que l’autorité de l’aviation civile du Qatar avait interdit de vol les avions qui présentaient des défauts, Airbus a fait procéder à une inspection par un tiers. Il en a conclu que la dégradation de la peinture n’avait « aucun impact sur la navigabilité de la flotte d’A350 ». Ce que confirmait l’EASA (Agence européenne de la sécurité aérienne). Dix jours plus tard, Qatar portait l’affaire devant la justice britannique.
Six mois plus tard, Qatar Airways déclarait que le juge estimait « qu’il n’y a pas de résolution simple du problème et que la seule solution proposée actuellement, impliquant des réparations importantes et potentiellement répétées du fuselage de tous les appareils concernés, traite les symptômes et non la dégradation elle-même. » La compagnie a diffusé une vidéo sur les réseaux sociaux pour étayer ses dires. Dans la foulée, Airbus décidait d’annuler les 19 derniers A350 qu’il lui restait à livrer à Qatar. Quelques mois plus tôt, le constructeur avait annulé un contrat portant sur 50 A321neo.
Après avoir ainsi croisé le fer pendant près d’un an et demi, les deux protagoniques ont finalement trouvé un terrain d’entente. Ils se sont mis d’accord sur un protocole de réparation afin de remettre rapidement en vol les avions. Les clauses de cet accord demeurent confidentielles. Il est juste précisé que les poursuites judiciaires sont abandonnées, qu’il n’y aura pas de recherche de responsabilité d’une partie ou de l’autre. Cet accord va leur permettre de renouer des relations commerciales plus sereines.
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Airbus doit rester d'une inflexible fermeté à l'égard de Quatar Airways et de son prédateur de président.