Airbus Group envisage de céder les 46,3% du capital qu’il détient dans Dassault Aviation. Cette décision pourrait mettre fin à une situation paradoxale. Sur le marché des avions de combats les deux entreprises sont en effet concurrentes. Le retrait d’Airbus Group pourrait donc être un soulagement pour Dassault.
C’est un coup de théâtre dont on parle peu, pour cause de trêve estivale : l’Airbus Group envisage de céder sa participation de 46,3 % dans Dassault Aviation. Ce qui pourrait lui rapporter 5 milliards d’euros environ et, surtout, mettre un terme à une curieuse anomalie capitalistique. Les deux entreprises, au demeurant de tailles très différentes, ne se comparent d’aucune manière. L’une, l’Airbus Group, ex-EADS, est une multinationale très puissance entraînée par les succès fulgurants des avions commerciaux Airbus, près...
5 commentaires
La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.
Airbus Group décidé à vendre sa participation dans Dassault Aviation
M. Enders recentre pour mieux gagner de l’argent… vendre des actifs fait partie d’une stratégie rentabilité à court terme, même si à moyen terme, ces actifs pourraient être très intéressant. Notamment son bureau technique pour le développement de futures avions (mais bon c’est au goût du jour trop cher). Faut il rappeler que Catia a été développé par Dassault?
Vivement que Airbus vende ATR, afin qu’il puisse développer le 90-100 places et grignoter le duo-pole depuis le bas.
Airbus Group décidé à vendre sa participation dans Dassault Aviation
En rendant actifs sess 46% dans Dassault (par exemple avec l’accord d’un gouvernement de gauche plus lié à la famille ou en dénonçant le pacte d’actionnaires):
Airbus Group détenait
– de supers Bureaux d’Etudes,
– un complément clef vers le bas de sa gamme d’avions civils,
– un pilotage certain des futurs drones européens
– et un potentiel de rationalisation économique de ses gammes d’avions militaires.
Il est certain que cela recentrait le Groupe vers un management français et que les allemands préfèrent détruire une potentielle valeur économique, stratégiue et commerciale que de voir leur pouvoir contesté dans Airbus !
Cela est bien navrant !
Airbus Group décidé à vendre sa participation dans Dassault Aviation
Bonjour,
Vous dites « En effet, l’avionneur, de longue date, a adopté une politique de sous-traitance, estimant que l’essentiel est d’entretenir un bureau d’études très performant et un service d’essais en vol exemplaire. » –> voulez-vous dire que Dassault sous-traite plus que d’autres entreprises du secteur ?
Merci pour la clarification
Airbus Group décidé à vendre sa participation dans Dassault Aviation
« Depuis lors, dans un contexte différent, cette victoire américaine a été rééditée avec le Lockheed Martin F-35 Joint Strike Fighter, issu des mêmes usines de Fort Worth, au Texas. »
Cette anticipation me parait un peu exagéré. Le succès du F-35 n’est rien, en témoigne tous les déboires du programme JSF… L’Australie vient tout juste de recevoir un exemplaire et les autres partenaires à l’image du Canada se demandent et s’inquiètent de leur participation tant l’avion et le programme ont fait grimpé le coup de l’avion. Le Rafale et Dassault Aviation ont encore de beaux jours devant eux.
Airbus Group décidé à vendre sa participation dans Dassault Aviation
Il faudrait dire aussi que l’intérêt à l’époque d’Aerospatiale était d’avoir une gamme complète d’avion incluant le business jet Falcon. Ceux-ci sont absents de la gamme Airbus Group.