Ce nouvel appareil de la famille A320neo pourra atteindre les 4.700 miles nautiques (8.700KM). C’est 15% de plus que la version A321 LR. Air Lease Corporation, premier client, signe une commande ferme de 27 exemplaires au salon du Bourget.
L’A320neoXLR est appelé à succéder à l’A321 LR, lancé en 2014 et qui a effectué son premier vol début janvier 2018. Le futur modèle long courrier est capable de transporter jusqu’à 240 passagers sur une distance maximale de 7.400 kilomètres. Airbus marque donc un gros coup sur le segment de marché « Middle of the market » boosté par la montée en puissance des vols longs courriers en avion monocouloirs. Un marché pour l’heure laissé vacant par Boeing et le 757 vieillissant.
Pour atteindre un tel rayon d’action, et afin d’optimiser de la place, l’A321neoXLR recevra un seul et unique réservoir supplémentaire de 12.900 litres situé dans le fuselage en zone cargo juste derrière les ailes. L’A321 LR est lui équipé de trois réservoirs supplémentaires. La capacité maximale d’emport de carburant passera ainsi à 45.840 litres sur le XLR. Le train d’atterrissage sera modifié afin de porter la MTOW (Maximum Take Off Weight) à 101 tonnes (contre 97 pour le A321neo). En outre, ce futur appareil étant plus lourd, les volets seront optimisés afin de permettre les mêmes performances au décollage sans pour autant solliciter plus les moteurs.
Ceci dit, ces modifications restent minimes aux dires Airbus puisque le XLR, dernier né de la famille A320neo, sera équipé de la même avionique et pourra accueillir les équipages de différents modèles. Air Lease Corporation, client de lancement, voit là un compromis attractif pour les compagnies aériennes sur les longues routes point à point et donc sans escale en monocouloir (de l’Europe vers l’Inde ou de la Chine vers l’Australie). L’A321XLR pourrait être disponible dès 2023 et sera capable de voler plus de 10 heures avec 220 passagers. Reste désormais à savoir comment le confort sera lui optimisé pour des vols si longs en monocouloir.
Jérôme Bonnard
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Absolument !
Il vaut mieux voler en mono-couloir en business qu'en wide body en eco. Par 2 fois j'ai effectue JFK/LAX en A321T (transcontinental amrican airlines) dans les places avant, un siege a gauche et un autre a droite, on ne se cogne pas les coudes avec le voisin.
Je suis toujours étonné de voir ça et là des interrogations quant à la pertinence d'effectuer du long-courrier en mono-couloir. Comme si le long-courrier devait être systématiquement l'affaire des gros-porteurs à fuselage large. Pour ma part je ne vois pas ce qu'apporte en plus ce concept. Les commentateurs ont-ils oublié les 707 et DC8 des débuts de l'ère du jet ? Il y a 25 ans Minerve effectuait encore du Paris-Bangkok-Nouméa en DC8-73 et je ne me souviens pas à l'époque d'avoir entendu dire que c'était incohérent...
Airbus est en pointe, tous ses avions volent bien, et la compagnie met tout en œuvre pour répondre aux besoins de ses clients.
Le milieu aéronautique commence à se demander si les dirigeants de Boeing ne megotteraient pas un peu trop sur la sécurité, il est très difficile de regagner la confiance perdue.