Avec les représentants du personnel aux niveaux européen et national, Airbus va maintenant analyser les impacts potentiels des réductions de production de l'A380 (ci-dessus) et de l'A400M sur les effectifs de l’entreprise. © Airbus
Airbus est parvenu à sauver provisoirement l’A380 et à réduire la charge financière de l’A400M. Un sauvetage qui implique une réorganisation du schéma industriel de ces deux programmes. 3.700 salariés sont concernés en interne. Impossible de dire combien chez les fournisseurs et sous-traitants de l’avionneur, mais les conséquences sont lourdes aussi pour toutes les entreprises extérieures qui travaillent pour ses deux programmes. Quoi qu’il en soit, cela relève du sauvetage.
6 A380 et 8 A400M par an
Grâce au contrat providentiel d’Emirates...
6 commentaires
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Il fallait s’y attendre, le programme A380 s’essouffle, cet avion quoique génial n’intéresse grand monde. Même Emirates qui a commander « à la dernière minute» 20 appareils ne pourra pas non plus tenir longtemps concernant le taux de remplissage pour ce très gros porteur. Le ratio coût de maintenance et taux de remplissage va nécessairement impacté, dans les années à venir, sur l’avenir de cet appareil et par ricochet sur l’emploi dans les pays concernés par ce programme.
Quant à l’A400M je suis confiant qu’il décollera définitivement un jour, ce n’est qu’une question de temps.
Bonsoir,
J’ai écrit un papier, il y a un an, sur le sujet, titré : « A380, qui va payer ? »
Voilà un début de réponse…
Et, selon moi, ce n’est pas fini !
S’ils ont annoncé des « suppressions de postes » ,c’est assez maladroit !
D’abord ,ce sera progressif , plus en Allemagne que dans les autres centres , et ensuite ,le reclassement se faisant probablement sans casse , il y aura quoi ,comme problème humain ? de la formation ? c’est Permanent ,dans toute entreprise …
Annoncer une réorganisation conjoncturelle de production ,oui …
Est-ce que les rivalités nationales ne vont pas se réveiller, maintenant qu’il faudra faire un choix dans les futurs salariés condamnés au chômage.. La grenade est dégoupillée, il y a plutôt intérêt à bien garder la main fermée, en espérant que les équipes dirigeantes d’Airbus sauront remettre les gaz. Faisons leur confiance, et comme cela ne coûte rien : prions.
j’ai le souvenir du patron du CFAP présentant le marché du futur A400M avec des pénalités en cas de retards … je me demande de quel montant elles pourraient être ?
Quel gâchis !
Les usines d’AIRBUS sont fabuleuses d’organisation et permettent de sortir un avion neuf tous les deux jours. C’est de l’optimisation mais en fait sans flexibilité.
Mais que se passe t il s’il y a un creux? Tout s’effondre?