Airbus a inauguré, le 20 septembre 2017 à Tianjin, son centre d’aménagement commercial (aménagement de cabine et peinture) et de livraison (notamment vol de réception) A330 en Chine. Le nouvel ensemble C&DC A330 est situé à proximité de la chaîne d’assemblage final de la famille A320, d’où sortent désormais 50 avions par an.
Le Centre de Livraison d’Airbus de Tianjin, C&DC A330, est chargé des activités de finalisation avion, notamment l’aménagement cabine, la peinture avion et les essais en vol, ainsi que les vols de réception client et la livraison avion. Quelque 150 employés chinois du C&DC ont été formés à Toulouse.
Ce nouveau centre comprend un atelier de peinture, un hangar de pesage et un hangar principal pouvant accueillir trois avions, couvrant une superficie de 16.800 m². Le C&DC de Tianjin prévoit d’employer plus de 250 personnes, et sera prêt à livrer deux appareils par mois dès le début de 2019, affirme Airbus.
La création de cette nouvelle unité industrielle qui représente un investissement de 200 millions d’euros permet à Airbus de se rapprocher de ses clients, un peu plus encore.
C’est au milieu des années 2000 que cette décision stratégique a été prise par l’avionneur européen. Elle s’est concrétisée par l’implantation, à Tianjin (Chine) d’une ligne d’assemblage final A319/A320, la première hors d’Europe. L’assemblage final du premier A320neo destiné à une compagnie asiatique doit débuter avant fin 2017.
Le premier A320 « made in China » a été livré à Dragon Aviation en juin 2009. La cadence actuelle est de 50 A320 livrés par an, le double de l’objectif fixé au nouveau C&DC A330.
Dans une interview publiée par les Echos, Fabrice Brégier, Directeur Général Délégué d’Airbus et Président d’Airbus Commercial Aircraft, explique que cette stratégie a permis à Airbus d’atteindre 50% de part de marché. Boeing qui, en moins de 10 ans, a vu fondre sur lui son concurrent, a décidé de lui emboiter le pas en s’implantant à son tour en Chine. Le premier 737 aménagé hors des USA doit être livré en 2018.
Une présence industrielle en Chine semble donc être la condition nécessaire pour tirer son épingle du jeu sur le marché le plus prometteur, pour les années à venir. Son taux de croissance est supérieur à 10%. Boeing évalue la demande chinoise à 7.240 avions neufs (dont 5.420 monocouloirs) sur les 20 ans à venir pour un montant total de 1.100 milliards de dollars.
Actuellement, près d’un avion sur quatre livré par Airbus est destiné à une compagnie aérienne chinoise. Près de 1.500 Airbus volent sous pavillon chinois.
Gil Roy
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Je pense que la France va devoir forcer sur le champagne,le cognac et les parfuns,si elle veut encore apparaitre comme une nation industrielle
Pays immense, le plus peuplé, passé du moyen-age aux temps modernes en à peine un siècle. Une médecine millénaire, une gastronomie. La Chine ne se laisse dicter ni sa conduite ni son histoire et personne ne l'impressionne. Elle fabrique ses fusées spatiales, ses satellites , ses avions , ses voitures , ses trains et fournit le monde entier en produits de consommation courante. Boeing et Airbus tentent stratégiquement de s'y installer aujourdh'ui pour ne pas perdre la face. Contre toute attente la partie s'annonce perdue d'avance.Quand la Chine laisse des étrangers jouer sur son terrain cela n'est que pour gagner du temps en comblant l'absence provisoire de quelques joueurs à peine nécessaires au développement de son économie fulgurante et rien d'autre.
Alain Peyrefitte le prédisait déjà en 1976: "Quand la chine s'éveillera le monde tremblera".
On a un grain en France et en Occident: on est en guerre économique, en particulier avec la Chine et on torpille notre base principale située en France au profits de bases avancées.
Autant dire que la base principale va s'effondrer.
J'ai vécu cela avec Alcatel qui s'est pris de folie pour la Chine dans les années 90. Résultat, les Chinois sont devenus meilleurs que nous et Alcatel est quasiment mort.
Si les Chinois veulent nos avions, qu'ils les achètent chez nous, sinon pas d'avion. On en a 7000 en commande alors on peut ne pas se laisser faire par les Chinois.
Bien vu, moi aussi je suis en révolution en lisant cela, du sabordage pure et simple les chinois vont nous torpiller quand on leur aura donné toute la technologie et de plus il garderons les bâtiments on reviendra la dérive entre le fuselage.