Le patron de CEAPR (et d’Apex) a fait appel de la décision du 18 décembre 2008 du Tribunal de commerce de Dijon de faire prendre en charge les indemnités de licenciement du personnel d’Apex. Guy Pellessier n’est visiblement pas décidé à jeter l’éponge.
« C’est une décision que j’attendais. Je ne suis donc pas surpris », nous a déclaré Guy Pellissier en commentant la décision rendue par le Tribunal de Commerce de Dijon, jeudi 18 décembre 2008. Le Tribunal condamne CEAPR à prendre en charge les indemnités de licenciement des 70 salariés des [sociétés Apex, liquidées en septembre dernier.
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L’ex-président d’Apex se dit étonné que la décision du Tribunal ait été prise en deux jours. Etonnement tout relatif…
Guy Pellissier a fait appel de cette décision du Tribunal de Commerce. C’est donc maintenant à la Cour d’Appel de Dijon de se prononcer.
« Il faut arrêter de dire qu’Apex Aircraft et Apex Industries sont des coquilles vides », s’insurge-t-il. « Apex Aircarft possède les droits industriels des Cap. Ils ont été valorisés par un commissaire-priseur de Dijon à hauteur de 4 millions d’euros ». C’est effectivement ce montant qui apparaît dans les actifs d’Apex tels que décrits sur le site internet du liquidateur judiciaire en charge de la liquidation des sociétés Apex. Christophe Robin a adressé une proposition de rachat de ces droits au liquidateur.
Guy Pellissier affirme également qu’Apex est propriétaire de deux Ecoflyer et d’un Cap10C « presque complets ». Il évalue la valeur globale de ces machines prêtes à livrer à 600.000 euros. « Apex Aircraft possède aussi un terrain de 1,6 hectare ». Il rappelle aussi que le procès qu’il a intenté contre le GSAC dans l’affaire des longerons des DR400 est poursuivi par le liquidateur. Il vise à obtenir le remboursement des dommages qu’Apex a été condamné à verser à la FFA. « Il s’agit du procès miroir de celui qu’a intenté la FFA à Apex et qui porte sur 2,5 millions d’euros ».
Pour Guy Pellissier, le stock de pièces détachées, évalué à 3 millions d’euros, doit également être pris en compte. Les représentants de la FFA et ceux de Dyn’Aéro qui ont pu le voir, la semaine dernière, sont sceptiques quant à la valeur marchande de ce stock. Quoi qu’il en soit, ce stock est gagé au profit de Guy Pellissier, en contrepartie des fonds personnels qu’il a injectés dans ses sociétés à un moment où la trésorerie ne permettait pas de faire face aux échéances et notamment de verser les salaires.
Le patron de CEAPR ne cède visiblement pas à la pression. Il affirme être en pourparlers avec d’éventuels repreneurs. Il est notamment en relation avec Philippe Moniot (Issoire Aviation) qu’il sent « très réservé ».
Au vu de la détermination de Guy Pellissier à faire valoir ses droits, il faudra encore plusieurs semaines, voire plusieurs mois, avant que le dossier de la reprise d’Apex ne soit bouclé.
Gil Roy
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