Arconic vient d’intégrer un banc de traction à ses lignes de production de Davenport (Iowa). Cet investissement de 150 M$ soutenu par plusieurs projets clients (Airbus, Lockheed-Martin, etc) permet de réaliser les plus grandes nervures d’ailes monolithiques à haute résistance de l’industrie aéronautique, avec une grande liberté de conception pour les équipementiers.
Arconic annonce que son nouveau banc de traction à plaque très épaisse (Stretcher) est désormais opérationnel. Cette nouvelle technologie de fabrication assure la production de plaques uniques sur les marchés aéronautique et industriel.
Cet investissement est soutenu par des contrats clients, dont un avec Airbus, d’environ 1 milliard de dollars. Le constructeur européen a été le premier client aéronautique à intégrer des matériaux issus de ce nouveau banc de traction. Les matériaux issus du banc de traction font également partie d’un accord qu’Arconic a conclu avec AMI Metals afin de soutenir son contrat avec Lockheed Martin pour la production du Joint Strike Fighter.
Le projet a été finalisé dans les temps pour un investissement d’environ 150 millions de dollars, soit 40 millions de dollars en dessous du budget initialement prévu, assure Arconic.
Situé sur le site de la société à Davenport, dans l’Iowa, ce banc de traction tend à améliorer les performances des plaques épaisses en aluminium et des plaques en aluminium-lithium pour des applications dans l’aéronautique et l’industrie. Le processus d’étirage libère les contraintes engendrées dans les plaques par le processus de fabrication, ce qui permet d’avoir ensuite une pièce plus facile à usiner et à traiter.
Le site de Davenport assure actuellement la mise en service du banc de traction et a commencé à qualifier des produits pour ses clients. Les livraisons devraient commencer au quatrième trimestre 2017 pour les clients de l’aéronautique.
En aéronautique, le banc de traction permettra non seulement à Arconic de servir le marché existant des plaques, mais offrira aussi la possibilité aux constructeurs de fuselage de fabriquer des nervures d’ailes larges, des cadres de fuselage et des cloisons dans de nouvelles tailles et épaisseurs. Par exemple, l’un des défis auxquels sont confrontées les ailes en matériaux composite à mesure qu’elles augmentent en taille réside dans leur résistance et leur rigidité ; les plaques en aluminium issues de ce banc de traction permettront aux constructeurs aéronautiques de fabriquer des nervures d’ailes en aluminium qui répondent à cet enjeu, assure Arconic.
Au-delà de la possibilité de produire les plus grandes nervures d’ailes monolithiques à haute résistance de l’industrie, les matériaux issus du banc de traction permettront également aux ingénieurs aéronautiques de concevoir des avions différemment, des plaques de cette taille et à cette échelle n’étant actuellement pas disponibles sur le marché. Par exemple, les matériaux issus du banc de traction d’Arconic permettent aux avionneurs de créer des pièces monobloc, éliminant ainsi le besoin d’assembler plusieurs pièces avec une meilleure efficacité de production et un poids réduit.
Aerobuzz.fr
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