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En décidant de produire 1.200 avions par an à partir de 2026, Airbus place la barre à des hauteurs jamais vues. Et pour atteindre cet objectif, ses quelques 3.000 fournisseurs, quel que soit leur taille, devront tous la franchir. Sans exception. Clémentine Gallet qui dirige Coriolis Composites et qui préside le comité AéroPME du GIFAS a pris sa course d’élan.
Un Airbus A321neo est un puzzle en 3D de près de 100 tonnes au décollage. Une prouesse technologique composée de milliers de pièces produites par plus de 3.000 fournisseurs à travers le monde. Un seul d’entre eux est défaillant et se sont les lignes d’assemblage final d’Airbus, en France, en Allemagne, aux USA, au Canada et en Chine qui freinent. Ce qui est vrai chez Airbus, l’est aussi, à des échelles différentes, chez Dassault, Safran, Thales...
Un commentaire
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Epatant !
Mais comme je suis ronchon le matin je m’inquiète de toutes ces belles perspectives.
Dans les années 90 la cadence des usines d’Airbus était d’une dizaine d’avions par mois, soit 120 par an.
Voilà que 30 ans plus loin la production est de 1200 avions par an.
Si je me projette dans 30 ans, avec le même ratio c’est 12000 avions par an. Là, je m’affole, pas pour moi mais pour mes petits-enfants : surconsommation des ressources en matières premières, en carburants, en eau, pollutions de toutes sortes pour une population elle aussi en croissance …
Passe pour le civil.
Une photo originale pour ouvrir le sujet, un joli sourire devant une chaine d’avions de combat.
On se réjouit des quelques succès du Rafale, des canons Caesar … mais là aussi j’ai le regard prudent. Le lobby militaro-industriel n’a pas son pareil pour « favoriser » les conflits, surtout les inutiles.
Allez, bientôt le printemps !