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Avec un MCR à 83.720 € prêt à voler, Dyn’Aero veut reprendre la main

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Gil Roy

Au salon de l’ULM de Blois 2011, Dyn’Aero présentera le MRC-ULC Blue Line, un ULM version iPad2, censé incarner la nouvelle orientation industrielle du constructeur de Darois et lui permettre de viser un part significative sur le marché du biplace ULM déjà très convoité.

Le dernier né de la famille des ULM de Dyn’Aéro est un glass cockpit version iPad2. Un emplacement a, en effet, été aménagé au milieu de la planche de bord afin de permettre de fixer une tablette numérique d’Apple, horizontalement ou verticalement, selon l’humeur du pilote… C’est moins cher qu’un Garmin ou qu’un Dynon et avec toutes les applications disponibles sur Apple Store, c’est plus qu’un simple gadget à la mode. Mais surtout, ce choix en dit long sur la nouvelle stratégie de Dyn’Aéro qui connaît actuellement une profonde réorganisation.

Suite au départ de Christophe Robin, le fondateur de Dyn’Aero, et l’entrée dans le capital de la société de nouveaux actionnaires, une nouvelle stratégie a été initiée. Le MCR ULC Blue Line en est la première concrétisation. C’est moins sa planche de bord que son prix qui souligne le tournant amorcé. Ce biplace qui n’est autre qu’un MCR en version ULM est proposé à 83.720 euros TTC (70.000 euros HT) prêt à voler. En abaissant sensiblement le prix de vente, Dyn’Aéro repositionne le MCR sur le marché très disputé de l’ULM biplace. Le MCR avait déjà les performances. Il a maintenant le prix. Dyn’Aéro promet qu’il bénéficiera aussi d’un véritable support client. Jean-Claude Morisson, le nouveau PDG de Dyn’Aero reconnaît que jusqu’alors, le support client a été « le talon d’Achille de l’entreprise ». Dans la dernière lettre d’information d’Aérodif diffusée en début de mois, Pierre Labrosse affirme que sur le marché de l’aviation générale où « la concurrence est exacerbée (…) seuls des process de qualité tant sur le plan des produits que celui de la relation client renforceront notre crédibilité ».

Aerodif est la société qui a ouvert une brèche sur le marché de la distribution des pièces détachées des avions Robin. C’est elle qui a en charge la commercialisation du MCR ULC Blue Line qui sera construit au Portugal par Dyn’Aéro Iberica. La filiale portugaise de Dyn’Aéro a été sauvée de la liquidation, en début d’année par Loïc Provost qui assure aujourd’hui la direction opérationnelle de l’ensemble du groupe. La fabrication du futur ULM sera rationnalisée afin d’abaisser les coûts, ce qui implique une production en série. Pierre Labrosse estime pouvoir livrer 8 à 10 appareils avant la fin 2011 et table sur une cinquantaine par an.

A l’évidence, le MCR ULC Blue Line est plus qu’un simple nouveau produit. C’est surtout un nouveau départ pour Dyn’Aéro. Rendez-vous, le 3 septembre 2011 à Blois pour juger sur pièces des qualités du produit et de la détermination de son constructeur et de son distributeur.

Gil Roy

Dyn'Aero et Aerodif tablent sur une production en série du MCR pour abaisser les coûts de fabrication
La planche de bord du MCR Blue Line avec son iPad2
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Gil Roy

Gil Roy a fondé Aerobuzz.fr en 2009. Journaliste professionnel depuis 1981, son expertise dans les domaines de l’aviation générale, du transport aérien et des problématiques du développement durable est reconnue. Il est le rédacteur en chef d’Aerobuzz et l’auteur de 7 livres. Gil Roy a reçu le Prix littéraire de l'Aéro-Club de France. Il est titulaire de la Médaille de l'Aéronautique.

View Comments

  • Est ce une nouveauté ??
    Ou est la nouveauté?
    Cette machine est simplement la base sans aucune option et existe depuis longtemps.
    Une fois ajouté l'hélice à pas variable, les carènes de roue, les freins a disques, le trim aileron, le parachute de secours, les feux nav/flash, la sellerie, le tableau de bord carbone, le pilote auto ,..etc... qui sont tous des éléments demandés par les possesseurs/acheteurs de ces machines, il y a fort a parier que la baisse de prix n'est en fait qu'une baisse de la finition et des options machines.

    A noter que sans carène de roues on perd une bonne part des perfos de croisière.

    C'est dommage de vendre cette belle machine avec comme argument "choc" un Ipad........il y a tellement mieux à mettre en avant.

  • Avec un MCR à 83.720 € prêt à voler, Dyn’Aero veut reprendre la main
    Il faudrait aussi que la finition des appareils soit revue , car pour en avoir déja vu plusieurs les ajustages ne sont pas à la hauteur ! L' installation moteur ne réspire guère la fiabilité, des machine avec 150 heures de vol donne l'impression d'en avoir 2000 .Je demande à voir!

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