Comme le reconnaît Guy Pellissier, la « clé de voûte » de la formule « Fly & Forget » est la maintenance. Ce volet a été mis au point par Pierre Labrosse.
Patiemment, depuis deux ans, Pierre Labrosse a entrepris de fédérer des ateliers d’entretien susceptibles d’assurer le suivi des avions de nouvelle génération, sans penser particulièrement à l’Ecoflyer d’Apex. Ce travail de fond a débouché sur la naissance d’Aviapro, un réseau qui compte actuellement sept ateliers indépendants. L’objectif est d’atteindre la quinzaine. Un nombre jugé suffisant pour couvrir l’ensemble du territoire national.
Dans ce milieu qui se caractérise par l’individualisme des responsables d’ateliers, cette idée a vu le jour à un moment où les professionnels se sentent dépassés, à la fois par le saut technologique que représentent les nouveaux avions en matériaux composites à motorisation diesel et l’avionique embarquée, mais également par l’évolution réglementaire. Aviapro offre l’opportunité de rompre l’isolement en mettant en commun l’expérience de chacun. Ce réseau entend également mettre en place une politique d’achats groupés qui entraînera des économies d’échelle. L’un des objectifs est de pouvoir offrir une garantie totale sur certains avions neufs à moteur diesel. Le premier contrat de ce type porte sur le Robin Ecoflyer. « Les concepts, l’élaboration et les propositions de maintenance que nous présentons n’ont pu se concevoir que par le partage, la collaboration et la mutualisation des performances de chaque atelier adhérent à Aviapro, mais également par l’application de méthodes, de stratégies et de grilles tarifaires communes à l’échelle de la France », explique Pierre Labrosse sur le site internet d’Aviapro (www.aviapro.fr).
La particularité de ce réseau est sa simplicité. Pas de structure complexe mais des engagements réciproques dans le but de garantir un niveau de qualité, et surtout une volonté de travailler ensemble. Chaque atelier est ainsi audité, chaque année, par gamme d’avions. La composition de la commission d’attribution d’agrément et de contrôle de chaque station de maintenance est le reflet de l’état d’esprit qui prévaut à la constitution du réseau. On y trouve un représentant d’Aviapro, un représentant des ateliers, un représentant du constructeur ou de l’importateur et le président de l’UR ou son représentant si le client adhère à la FFA. Le contrôleur GSAC concerné, peut éventuellement être invité à titre consultatif.
« La méthode de maintenance concernant les nouvelles générations d’avions fonctionnant au Jet-A1 et les nouveaux produits arrivant sur le marché nous ont amenés à repenser le concept de maintenance et à proposer de nouvelles approches avec pour objectifs de fidéliser la clientèle avec un service unifié (méthode de travail commune dans les ateliers, analyse inter-ateliers des méthodes de travail et des coûts, réseau de qualité couvrant la France), d’avoir une maîtrise des coûts de maintenance à moyen terme pour les clients (fixation du prix de la maintenance pour l’ensemble de la France, clause réaliste de révision de prix) et enfin de proposer un système de contrat assurance avec garantie totale (prix à l’heure de vol avec un minimum de facturation par an et facturation mensuelle, en cas de disparition d’un adhèrent continuité, suivi et reprise par un autre membre du réseau Aviapro, assistance due au client Aviapro sans facturation notamment pendant les voyages) ».
Gil Roy. Aviasport N°617 – Juillet / Août 2006
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