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Le léger frémissement des livraisons d’avions neufs dans le monde constatée depuis le début de l’année n’encourage pas les constructeurs à l’optimisme. Dans l’incertitude ambiante, les acheteurs potentiels continuent de repousser le passage à l’acte…
Globalement, les constructeurs aéronautiques regroupés au sein de GAMA (General aviation manufacturers association) ont livré, sur les neuf premiers mois de 2012, 1.393 avions soit +4,2% de plus que sur la même période de 2011, pour une valeur, également en hausse : 12,3 milliards de dollars contre 12,1, soit +1,4%. Ces résultats positifs n’ont pas déclenchés pour autant des communiqués triomphants de la part des industriels du secteur. Les chiffres demeurent nettement en retrait par rapport à ceux de 2008, c’est-à-dire au moment du déclenchement de la crise financière.
||LIVRAISONS SUR LES 9 PREMIERS MOIS DE 2012||
|TYPE |9/2010 | 9/2011| 9/2012|
Sur les neuf premiers mois de 2008, les constructeurs avaient en effet livré 1.646 avions à piston, soit près de trois fois plus que cette année. C’est le segment le plus impacté et il est à craindre qu’après un tel effondrement, de nombreux industriels ne parviennent jamais à se redresser. Les livraisons de jets d’affaires ont été divisées par deux. Seuls, les turbopropulseurs tirent leur épingle du jeu et se situent, en termes de livraisons, au niveau de 2008. Au bilan, en valeur, les livraisons ont reculé de plus de 31% (18 Md$ contre 12,3 Md$).
« Il ressort de nos échanges avec nos clients rencontrés aux récents salon de l’AOPA et de la NBAA que les décisions d’achat continuent à être différées et cela en grande partie à cause des incertitudes fiscales que connaissent les USA et l’Europe », explique Pete Bunce, le président de GAMA, qui espère que maintenant que les élections présidentielles américaines sont passées, des mesures vont pouvoir être mises en œuvre pour relancer les ventes.
Gil Roy
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Aviation générale : toujours pas de franche reprise des ventes d'avions
Toujours la même chose: la bureaucratie exacerbée et ses méfaits. Beaucoup trop de parlementaires, pour la plupart plus préoccupés de leurs privilèges et de leur réélection que du bien public.
Solution: diviser par deux leur nombre et limiter tout mandat électif public à deux. Mais comme on ne tire pas contre son camp car ce n'est pas bien, seul un référendum pourra aboutir à cet assainissement.
Aviation générale : toujours pas de franche reprise des ventes d'avions
Sans jouer les trouble-fêtes.
Cette crise est loin d'être finie et elle rend entrepreneurs et banquiers frileux.
Oui Airbus passe des commandes aujourdh'ui et c'est tant mieux mais NE NOUS LEURRONS PAS pour autant. La crise menace à tous les niveaux et pour encore longtemps. LA France, l'Europe, les US, s'enfoncent chaque davantage dans ce lisier sans y trouver de réelle réponse.Il suffirait de peu pour que tout bascule. ..Les hommes politiques aveuglés par la notoriété et le pouvoir voudraient nous faire croire au Père Noël.L'heure est grave et les vrais spécialistes de la finance et de l'économie ont tirés à maintes reprise le signal d'alarme depuis déjà longtemps.