Maintenant que l'administration Obama a autorisé Boeing à vendre ses avions en Iran, le constructeur américain va tenter de refaire son retard sur Airbus. Le gouvernement iranien avait évidemment prévu ce cas de figure.
Dès le lendemain de la levée de l’embargo sur l’Iran, au mois de janvier dernier, Airbus s’empressait d’annoncer la signature d’un contrat pour la fourniture de plus de 120 appareils, panachant mono-couloirs (A320) et longs courriers. ATR lui emboitait immédiatement le pas avec 50 turbopropulseurs. Depuis cette date, Boeing brillait par son absence du marché iranien, dont le ministre des transports évalue le potentiel à plus de 400 avions sur les dix prochaines années.
Le gouvernement américain vient d’autoriser Boeing à...