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Boeing encourage les lanceurs d’alerte internes

Avant de relancer la production du 737MAX, Boeing doit remettre en service près de 800 avions clàués au sol depuis un an. © Boeing

Les deux accidents du 737 sur les vols Lion Air 610 et Ethiopian Airlines 302 entrainent une nouvelle approche de la sécurité des produits des service au sein de Boeing. Une organisation spécifique est mise en œuvre et chaque salarié à son niveau est invité à signaler les problèmes de sécurité potentiels.

Les changements en faveur de la sécurité des produits et des services du Groupe Boeing annoncés par Dennis Muilenburg, Président-directeur général de Boeing, s’apparentent à un plan Marshall qui au passage met en lumière des lacunes dans le système. Chacun à son niveau, jusqu’au plus profond le l’organisation industrielle, est en effet concerné. Chacun doit se remettre en question. Chacun doit tirer le signal d’alarme s’il constate des dysfonctionnements, même mineurs.

Ces mesures font suite aux recommandations récemment formulées par le...

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8 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • 9,700 pilotes de la compagnie Southwest Airlines, à travers leur syndicat SWAPA, déposent plainte contre Boeing pour la perte de plus de $100 millions pour les pilotes par l’arrêt des vols et la mise en danger qu’a représenté la mise en ligne du 737 Max.
    Boeing est en train de traverser la pire crise de son existence. Il regrette déjà amèrement ses accommodations avec la FAA, pour la certification à l’arrache du Max, dans le but de gagner du temps et de l’argent.
    Ça va lui couter un Max…

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    • Le PDG de Boeing a été dégradé ce week-end… De PDG, il devient DG tout court…
      Et c’est pas fini…

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    • par Patrick LAPIERRE

      Et la descente aux Enfers continue pour Boeing avec la révélation ce WE de plusieurs échanges entre pilotes d’essais et relatifs aux dangers de ce MCAS.
      La FAA fait mine de voir rouge mais elle est sous le coup d’une enquête du FBI pour ses lacunes.
      L’EASA et AIB ne doivent par ailleurs pas être fiers non plus et ont probablement lancé des audits internes (mêmes causes…mêmes effets).
      Seule la CAAC se réjouit et compte les points.
      Si ça ce n’est pas une manière de se tirer une balle dans le pied ?
      A force de se laisser tirer vers le bas avec des passagers qui demande des billets de plus en plus abordable.
      Seul espoir, que ces tempêtes soient salvatrices et provoquent un coup d’arrêt à cette course aux réductions de couts : la sécurité a un prix plancher…on y est peut être.

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  • Dans ce vaste plan de reprise en main « Safety first » vont-ils ou ont-ils travaillé sur l’installation d’un répondeur impossible à déconnecter suite à la disparition de MH370 ?…

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  • par Stéphane VANDER VEKEN

    C’est peut-être le moment de ressortir ce reportage de la chaîne de télévision australienne SBS : https://www.youtube.com/watch?v=vWxxtzBTxGU&t=897s
    Pour le 737NG dont il y est question, les employés de Boeing lanceurs d’alerte ont été licenciés…

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  • par François Bruneau

    K5 TV a fait savoir que les ingénieurs Boeing avait proposé une parade maximum face au problème du Max.
    Refusée car jugée trop onéreuse.

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  • Alors, oui, Boeing la société cotée en bourse le mérite.
    Mais pas les ouvriers, qui jour après jour, font tout le travail d’assemblage et montage des avions. Ils ne méritent pas ce qu’ils leur arrivent et ce sont les premiers à en sentir les conséquences.
    Et comme toujours, les vrais responsables, la classe dirigeante va dans le pire des cas empocher un gros parachute doré et partir.

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  • par Bourgeois jean-pierre

    Peu croyable qu’une si grande boite soit tombé si bas. Des principes de bon sens, simples, d’évidences ont été oubliés, je crains que la parole des ingénieurs des bureaux d’étude passent bien après celle de ceux qui tiennent la bourse. Ca va leur coûter cher, très cher en histoire d’image de marque, mais franchement, ils le méritent.

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