Sur les terres d'Airbus, Yves Galland a été un ambassadeur efficace de l'américain Boeing. © Air France
Boeing France est installé à Paris, à deux pas du palais de l’Elysée. Une adresse stratégique. Le recrutement d’Yves Galland, en 2003, ne l’était pas moins. En confiant à un ancien ministre de Chirac puis de Juppé, et ancien député européen, la direction de sa tête de pont française, le constructeur américain a misé sur un homme qui connaissait parfaitement le mode de fonctionnement de la classe politique française, voire européenne.
Capitaine de la Boeing French Team
Yves Galland ne s’est pas...
3 commentaires
La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.
Il faut admettre que Boeing part avec un sacré désavantage commercial. Leurs clients n’ont malheureusement aucune chance d’avoir le goodies » la légion d’honneur Française » d’offerte, comme pour l’achat de 100 Airbus par exemple. Dommage le pin’s plait bien aux émirats et à Easyjet.
J’ai toujours été étonné, pour ne pas dire plus, de ces anciens ministres qui, leur mandat fini, mettent leur carnet d’adresses au service d’intérêts étrangers…
En d’autres temps on aurait qualifier cela de haute trahison…
Le poids economique de Boeing dans l’industrie francaise et sa contre-partie Airbus aux USA rendent les guegerres sans objet en dehors du symbole que represente les commandes de l’un ou l’autre.