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Brittany Ferries et Regent se lancent dans l’effet de sol du Seaglider

Regent ambitionne de mettre son Seaglider sur le marché en 2025. © Regent

Le Seaglider est un concept de navire tout électrique à effet de sol imaginé par la strat-up nord-américaine Regent. Avec elle, Brittany Ferries a conclu un accord de partenariat pour développer plusieurs versions du Seaglider qui pourront transporter entre 50 et 150 passagers entre l'Angleterre et la France à partir de 2028.

Les concepts de navires a effet de sol ont le vent en poupe. Mue par une volonté de réduire son empreinte carbone et de s’engager dans une transition énergétique, Brittany Ferries se lance à son tour dans l’aventure d’un navire tout électrique, pourvu d’ailes et de huit moteurs électriques.

Le Seaglider n’en est qu’à l’état de concept et d’images numériques. L’accord entre le transporteur maritime et la start-up nord-américaine vise à mettre en place un partenariat pour le développement du navire....

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14 commentaires

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  • par JEAN FRANCOIS GAUD

    A tous les commentateurs qui doctement expliquent que c est
    Un projet irréaliste, je rappelle
    La construction du premier réacteur mis
    Au point par un allemand et un
    Anglais de 23 ans même pas ingénieur ! Chacun de leur côté
    On connaît la suite☆,!
    Excellente émission hier soir sur
    La chaine 5
    Bonne journée
    Jf gaud

    Répondre
    • Si c’était une totale nouveauté, nous aurions certainement un autre avis, au moins plus nuancé. Mais là, ce genre « d’engin », les ékranoplanes, ça fait 60, 70, ou 80 ans que des gens variées, de plusieurs pays, certains avec des moyens illimités, essaient, testent, insistent, etc… Et que ça ne marche toujours pas, quelles que soient les techniques essayées, les technologies, les connaissances techniques et aérodynamiques.
      Et cela échoue toujours pour les mêmes raisons, qui ne sont pas liés à la techniques, donc insolvables en posant la question toujours de la même manière. Sensibilités aux vagues, à la météo, navigations entre les navires, les bateaux de pèche, les voiliers, les éoliennes…
      Le réacteur était au début une chimère car on n’avait pas les matériaux qui allaient bien pour le faire, et qu’il fallait tout inventer. Mais ça marchait. Poussée pas très fort, ça consommait beaucoup, ça s’usait vite, mais ça marchait et les rares essais en vol montrait un potentiel énorme.
      Dans le cas des Ekranoplanes, après 80 ans d’essais, on n’arrive toujours à rien d’utilisable.
      Alors je m’autorise à ne plus y croire.

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    • En fait, l’aviation à réaction a commencé en 1910 avec l’avion d’Henri Coanda….. même si la production d’avions à réaction en série a du attendre la 2ème guerre mondiale et les travaux des ingénieurs dont vous parlez.
      https://www.techno-science.net/actualite/coanda-1910-tout-premier-avion-reaction-histoire-N6452.html

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  • Faudra-t-il avoir une licence de pilote ou un permis bateaux ou peut-être les deux

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  • … et il va porter quel numéro d’ordre dans la lignée des DR ce Régent ? 🤔😉

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  • Ayant eu accès à la passerelle d’un des ferries dans des circonstances exceptionnelles durant la traversée Douvres-Calais, je puis vous répéter ce que le commandant nous avait dit à cette occasion en nous montrant l’écran radar : « notre problème principal à chaque traversée c’est de passer entre les bateaux qui montent ou qui descendent la Manche ». En effet c’est exactement le même problème que pour un piéton qui veut traverser une route nationale. Alors je souhaite du plaisir à l’équipage de ces engins filant à 300 km/h lorsqu’il leur faudra viser entre les bateaux. En plus c’est complètement débile de vouloir assurer une liaison sur 30 km en allant à 300 km/h car le gain de temps sur la traversée elle-même est complètement invisible dans la durée de la traversée complète embarquement et débarquement compris.

    Répondre
    • Britanny Ferries n’assure pas de liaisons sur le Pas de Calais.
      Il s’agit là des liaisons sur la Manche là où c’est plus large. Réfléchissez un peu…

      Répondre
    • c’est comme les motards sur l’autoroute : pour le motard, dès qu’il franchit la barre des 100km/h de différence de vitesse avec les autres, toutes les voitures sont des chicanes mobiles rigoureusement immobiles.

      Donc un tel engin a « juste » besoin d’un bon cliché de la situation de départ, puis de slalomer entre ces obstacles immobiles.
      Plutôt sympa comme idée finalement.

      Répondre
  • Tous les jours un nouveau projet !

    Ils vont avoir du travail à l’EASA.

    Répondre
  • Bonjour à tous

    Qu’il est beau ce Regent Seaglider de cette pub sur papier glacé !
    On se prend à penser à des lendemains radieux sans conteneur (s) entre deux eaux….. Et moins de moteurs , cela serait plus joli et facile à faire avec Photoshop
    Salutations

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  • par Gilles Rosenberger

    Wahou !
    On va faire comme si une startup sans ressources avait des chances de faire bouger les lignes sur la recherche de nouvelles batteries dans un délai aussi court.
    On va faire comme si la connaissance du comportement aero-hydro-dynamique des appareils étaient suffisamment bien connus pour permettre une certification rapide (hors EASA) de ces machines.
    On va faire comme si l’aérodynamique de l’effet de sol (ou de mer) était indépendante de la hauteur des vagues.
    On va faire comme si la problématique de la gestion thermique des circuits électriques capables de suffisamment de puissance pour déplacer une payload de 50/100 passagers, était résolue. (auquel cas il faut vite prévenir les équipes d’ATR et d’Airbus qui se penchent sur la question …)
    On va faire comme si la gestion de l’étanchéité aux projections salines des installations élecriques motrices était bien maitrisée dans la durée.
    On va faire comme si les ingénieurs de Regent et Britany Ferries ont eux-même une solide conviction de la faisabilité du Seaglider.
    On va faire comme si …

    Alors avec eux, on va croire à une entrée en service en 2025 et une ligne entre la France et la Grande Bretagne en 2028.
    Ou pas.

    Répondre
  • C’est marrant on a arrêté les hovercraft entre Douvres et Calais/Boulogne il y a plus de 20 ans (je vous le donne Émile : trop cher, trop de consommation, trop peu de charge utile, trop contraint par la météo… + la concurrence du tunnel sous la Manche).
    Alors oui ce n’est pas un aéroglisseur et il n’y a pas de tunnel sous la manche à Roscoff, mais on n’a pas fini d’y vendre du Mercalm!
    Allez, RDV en 2025 😉

    Répondre
    • « C’est marrant on a arrêté les hovercraft entre Douvres et Calais/Boulogne il y a plus de 20 ans (je vous le donne Émile : trop cher, trop de consommation, trop peu de charge utile, trop contraint par la météo… + la concurrence du tunnel sous la Manche). »
      non, ni trop cher, ni trop contraint, ni trop de conso : mais uniquement la concurrence absolument insoutenable du tunnel, ça oui.

      Répondre

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