Daher de « Performance 2017 » à « Succeed Together 2022 »

Alors qu’il a réalisé un chiffre d’affaires en hausse de +3,7% en 2017, et qu’il clôture avec succès son plan stratégique « Performance 2017 », Daher embraye sur « Succeed Together » et affiche ses ambitions pour 2022 : multiplier les produits et services à plus forte valeur ajoutée, meilleur équilibre géographique vers le continent nord-américain, et digitalisation à tous les niveaux.

Pour la 3e année consécutive, Daher fait état d’un chiffre d’affaire supérieur au milliard d’euros à près de 1,1 milliard d’euros, en augmentation de 3,7%. En 2017, la prise de commandes a également battu un record à 1,3 milliard d’euros. Toutes les activités de Daher sont en progression.

Année record pour le TBM

Comme constructeur aéronautique, Daher a enregistré en 2017, 57 commandes pour sa famille de monoturbopropulseurs TBM. Il s’agit de la deuxième meilleure année commerciale de l’histoire de cet avion. Cette performance couronne le choix stratégique de développer, à partir du printemps 2016, une gamme qui comporte aujourd’hui deux modèles (TBM910 et TBM930).

Côté équipements et systèmes aéronautiques, l’activité commerciale de Daher est en hausse de 4%. Elle est marquée par un renforcement des relations commerciales avec Airbus Groupe d’une part, et le développement de 
nouveaux contrats auprès des avionneurs et motoristes nord-américains d’autre part. L’équipementier français vient d’annoncer son premier contrat avec Boeing, sur le programme 787.

L’activité logistique et supply chain est en hausse de +1,5%, 2017. Elle a été marquée par le gain du contrat de gestion logistique d’Airbus pour l’ensemble de ses sites de production en France (Airbus 
3PL+). 1.400 nouveaux salariés ont ainsi été intégrés dans le cadre de ce contrat au 1er janvier 2018.

« Ce qui nous rend unique : notre métier d’avionneur qui nous permet d’avoir une vision globale de la chaine de valeur, notre structure capitalistique de nature familiale et notre positionnement unique de convergence Industrie & Services ». Didier Kayat, Directeur Général de Daher.

Au cours de l’année écoulée, Daher a mené à terme de nombreux projets structurants, autour de l’automatisation et de la digitalisation des usines et entrepôts, de l’excellence opérationnelle et du développement de sa stratégie industrielle et services (notamment, nouvelles implantations à Queretaro et Savannah). A noter que la famille Daher a augmenté sa part au capital en 2017, passant de 80 à 87,5%, les 12,5% restants appartenant à la BPI.

« Succeed together » : 2018-2022

En 2018, Daher lance son nouveau plan stratégique baptisé « Succeed together » qui, à horizon 2022, doit positionner le groupe français comme « un acteur incontournable sur ses marchés, un équipementier précurseur sur ses métiers, riche de son capital humain et engagé sur le long terme auprès de ses clients ».
« Succeed Together » repose sur 3 leviers de transformation pour Daher : Accroître la valeur ajoutée de ses produits et services ainsi que leur rentabilité, 
 servir ses clients actuels avec une exigence accrue et développer une part significative de chiffre d’affaires en Amérique du Nord avec pour objectif de représenter un tiers du chiffre d’affaires global en 2022 et devenir un acteur référent du digital et innovant.

« Le nouveau plan stratégique a pour ambition de poursuivre la croissance dynamique de Daher afin de dépasser un chiffre d’affaires de 1,5 milliard d’euros en 2022. ». Didier Kayat, Directeur Général de Daher.

Les objectifs sont identifiés et les chantiers lancés. C’est ainsi que Daher a réalisé un longeron de voilure entièrement thermoplastique, dans le cadre du projet d’avion du futur en composite, impulsé par le CORAC (Conseil pour la Recherche Aéronautique Civile). Il a également noué un partenariat avec la start-up Contextor pour une solution permettant d’automatiser des tâches informatiques et administratives afin d’améliorer l’efficience des tâches de supply chain au service des clients industriels. Dans un autre registre, Daher étudie l’opportunité du rachat d’un acteur américain. Il a également mis en place, à San Francisco une équipe avec pour triple mission « d’insuffler la culture de la Silicon Valley aux hauts potentiels de l’entreprise, de tisser des relations avec l’écosystème des start-ups et d’introduire les nouvelles technologies dans les métiers d’industrie et de services ».

Daher n’en finit pas de surprendre par sa remise en question permanente et par son approche stratégique des enjeux du futur. Son actionnariat familial qui ailleurs est souvent un handicap, est aussi ici l’une de ses forces du groupe. A noter, à ce propos, que la famille Daher a augmenté sa part au capital en 2017, passant de 80 à 87,5%, les 12,5% restants appartenant à la BPI.

Gil Roy