Le projet DIDRO, porté par Redbird, vise à développer, sur les 3 prochaines années, une solution commerciale de surveillance, de reconnaissance et d’auscultation par drones des digues maritimes, fluviales ou le long de canaux.
« Aujourd’hui il n’est plus possible de disposer d’une armée d’hommes bien formés pour surveiller les digues en crues. Il nous faut donc trouver des techniques de surveillance sûres et à grand rendement. Le drone, équipé de capteurs sophistiqués, semble pouvoir répondre à cette demande », commente Jean Maurin, référent digues national et initiateur du projet DIDRO. Avec les moyens actuels, l’inspection d’une digue de 50 km prend plusieurs jours, alors qu’il pourrait être couvert en moins d’un jour par drone. L’idée est donc d’utiliser des drones pour inspecter et surveiller les milliers de kilomètres de digues réparties sur le territoire français.
La tempête Xynthia de février 2010 a été l’un des événements déclencheurs d’une réflexion des pouvoirs publics sur l’état des quelques 9.000 kilomètres de digues, souvent pluriséculaires, que compte la France et qui sont une protection contre les aléas des crues soudaines et des surcotes marines. En 2011, le CEPRI (Centre Européen de prévention du risque d’inondation ) estimait ainsi que, sur l’ensemble des digues françaises, seuls 3.000 kilomètres étaient en bon état. Cela a notamment conduit à la mise en application de nouvelles exigences réglementaires et mis en évidence la disparité des moyens, le manque de personnel et de crédits actuels pour rechercher les défauts des digues.
Ce constat général a conduit les pouvoir publics à considérer avec attention cette problématique de surveillance des digues lors du 19ème appel à projets des pôles de compétitivité du FUI (Fonds unique interministériel).
Le projet collaboratif Consortium composé de Redbird, SURVEY Copter (Airbus), Iffstar, Irstea, France Digues, DREAL Centre, Cerema, IGN, DICT et Geomatys accompagnés des sous-traitants L’avion Jaune et CEEMA DIDRO concernant la surveillance des digues, porté par l’opérateur de drones civils Redbird a ainsi été retenu. D’une durée de 3 ans (mi 2015-mi 2018), ce projet doit aboutir à une solution commerciale d’inspection de digues par drones, aussi bien pour l’inspection routinière des digues que pour la haute surveillance en cas de crises hydrométéorologiques majeures.
Avec une vue globale et une résolution centimétrique des images, le drone civil offre en effet une évaluation plus précise de l’état des digues. Il permet également un accès à des digues inaccessibles sans mise en danger d’homme, en particulier lors des périodes de crises hydrométéorologiques. Pour la surveillance routinière des digues, le drone peut répéter la mission sur un même site et intégrer le résultat de ses reconnaissances directement dans le système informatique du gestionnaire. Redbird a maintenant trois ans devant lui pour démontrer la supériorité du drone.
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