Accueil » Industrie » Eon-1, le nouveau projet d’avion supersonique U.S.

Eon-1, le nouveau projet d’avion supersonique U.S.

La start-up LEAP a développé le modèle numérique et souhaite maintenant passer à la construction d’un prototype de son supersonique. © LEAP

La start-up américaine L.E.A.P. Aerospace vient de dévoiler son projet d'avion supersonique, Eon-1. D'après LEAP, son quadriréacteur devrait utiliser du carburant durable d'aviation et être en mesure de relier New-York à Londres en 3 heures.

La start-up LEAP (Leading Edge Aviation Propulsion), créée par l’homme d’affaires sud-africain Priven Reddy, nourrit de très grandes ambitions pour son projet d’avion supersonique, Eon-1.

Sur la base d’un système hybride associant des composants traditionnels et d’autres plus récents, la start-up souhaite « ouvrir la voie vers de nouvelles frontières » et ambitionne tout simplement, selon ses propres termes, de produire l’avion de transport commercial « le plus rapide au monde tout en faisant disparaître le « boum » du mur du son. »

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro !
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

21 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • Alors qu’Aérion, le seul projet à peu près sérieux, jette l’éponge, il est étonnant de voir Leap faire encore plus fort que Boom dans le registre du « demain on rase gratis ! » Rien que la solution des moteurs jumelés, à l’instar de certains avions des années 70 : VC10 ou Concorde est aujourd’hui incertifiable.

    Répondre
  • La différence avec la France et son concorde c’est que eux ils vont en vendre en pagaille aux autres et un crash comme dix ne mettront pas fin a l’avion de ligne hypersonique ; le Concorde un seul s’est craché (même pas a cause d’une défaillance de l’avion) et hop y en a plus si tous les avions étaient retiré des airs au premier crash y aurait plus grand chose dans les airs de nos jours …

    Répondre
  • Il faut bien que les journaleux existent…

    Répondre
  • Cette annonce n’est en soi guère plus abracadabrantesque que que les innombrables lancements virtuels de e-vtol.
    Faire rêver à peu de frais et embarquer dans l’aventure quelques investisseurs crédules et décidément bien mal informés tel est probablement le but recherché par ces as de la science fiction !
    Information à rapprocher de celle concernant l’état d’avancement du Denali de Beechcraft :
    Projet lancé en 2015 et mise en service en 2024 ! Il ne s’agit pourtant que d’un simple mono turbine de moins de 10 sièges avec toutes les technologies sur étagère ! Oui mais voilà, la différence c’est que ce projet là ira au bout et sera au catalogue pendant tres très longtemps (le 172, 60 ans et toujours fabriqué).
    Tiens au fait pas de supersonique ou d’e-vtol en projet chez Textron ? Ces gens là sont bien ringards et leurs projets manquent singulièrement d’originalité ! Faire de l’aéronautique sérieuse va devenir bien triste et bien fade !

    Répondre
  • par Dominique Fagnoul

    LEAP n’est pas l’acronyme de ‘Leading Edge Aviation Propulsion’ (qui est l’acronyme d’une famille de moteurs CFM) mais bien de ‘Limitless Earth Advancement Program’ (tout un programme effectivement).

    Quant au fond de l’article, je suis déçu de lire ce genre d’inepties sur aerobuzz. La seule information sensée de cette société est de s’être basée au Delaware pour éviter les impôts. Même leur logo est une copie de celui de CFM.

    Répondre
  • Y’a pas plus intéressant franchement ?

    Répondre
    • Si cela ne vous intéresse pas, il me semble que personne ne vous met un couteau sous la gorge pour lire. Il n’y a pas que vous sur Terre, alors respectez un peu les autres.

      Répondre
  • … j’aime bien les tracteurs que la pub met en scène avec l’avion…

    Répondre
  • Le seul carburant vraiment durable est celui que l’on ne consomme pas. Ensuite, baptiser durable du carburant d’origine agricole (pas vraiment bio) c’est du pur green washing. Le reste est de la com’ de bas étage.

    Répondre
    • Aujourd’hui pour communiquer « tendance » il faut utiliser les mots renouvelable, bio, recyclable, électrique, non carboné, naturel, vert, …. etc!
      Messages hypocrites et sans avenir écologique à ce jour !

      Répondre
    • C’est votre intervention qui est du sophisme de bas étage et qui est militant, et non pas le reflet d’une quelconque scientificité. Non, ce n’est pas « tout ou rien ». Si on remplace les carburants très polluants par des carburants peu polluants, il faut s’en réjouir.

      Je sais bien que la mode notamment en France aujourd’hui est d’être technophobe, nihiliste et rétrograde au nom de l’écologie, mais ce n’est pas pour autant que vous auriez raison et encore moins que vous seriez propriétaire de la vérité ultime. Par ailleurs, au lieu de vous servir des réseaux sociaux et d’Internet pour prêcher votre idéologie totalitaire, il serait peut-être temps pour vous et vos copains de la secte de vous mettre en cohérence avec vos « valeurs » et votre modèle de société, histoire au moins d’être un tant soit peu crédible.

      Répondre
      • On se calme… Edrobal a certainement raison quelque part. Il faut attendre les carburants de synthèse, non utilisateurs de terres agricoles, pour se réjouir. Il y a cependant quelques écueils :
        – on n’arrivera pas à des carburants zéro émission. Il y aura donc toujours une part de GES qu’il faudra récupérer pour arriver au zéro net. Et dans ce domaine, la récupération sera techniquement difficile, et la concurrence rude pour postuler à quelques %, avec des secteurs bien plus prioritaires (santé, Défense, construction, énergie…).
        – la production de ce genre de carburant ne pourra certainement pas atteindre les volumes aujourd’hui utilisés par l’aviation (400 millions de tonnes/an environ). La compétition sera donc rude là encore…
        On peut porter ces réflexions dans le monde de l’hydrogène, mais caser un réservoir d’H2 dans l’Eon-1 ne serait-il pas un peu… chevaleresque ?

        Répondre
      • Quand vous demandez plus haut à respecter les autres, montrez l’exemple: je ne pense pas Edrobal et buck danny de la « secte » comme vous dites et ils ont (encore) le droit d’exprimer un scepticisme. Tous vos qualificatifs peuvent vous être appliqués.

        Répondre
      • @Michel Absolument pas. Quand les posts sont stériles et assènent des fausses évidences, ils n’ouvrent par définition pas la porte à la discussion. Et quand on en est à dire « le seul carburant vraiment durable est celui qu’on ne produit pas » et quand on assimile toute proposition différente à du « green-washing », on a déjà tué dans l’oeuf le débat, la réflexion et la nuance. Et ce genre d’assertion vient bien d’une certaine écologie sectaire et réactionnaire qui peste contre tout mais ne propose rien.

        Vous pouvez me faire confiance, je connais par coeur ce genre de discours et ce genre d’idéologue.

        Quant à Buck Danny, c’est encore un autre « problème ». Excusez-moi mais je n’ai pas l’impression d’avoir vu des arguments. Scepticisme ou pas, quel que soit le sujet d’ailleurs, j’ai toujours de la peine avec les posts stériles et inutiles.

        @Woodplane Ce n’est pas « tendance », c’est juste que la recherche permet aujourd’hui de sortir des énergies fossiles, et que, factuellement, on pollue beaucoup moins avec les énergies renouvelables, tant dans la production que l’utilisation. Cela n’exclut pas la nécessité de changer de paradigme socio-économique mais c’est un autre sujet. Seulement, quand le débat est largement pourri et pris en otage par les radicalités, il est difficile de faire comprendre cela. À chaque fois, on se fait tirer dessus à boulets rouges soit par ceux qui ne veulent rien changer, soit par ceux qui ne considéreront jamais que c’est suffisant.

        Répondre
  • par Florent Chenevier

    Certification en 2024 (donc moins de trois ans pour passer de la maquette numérique à l’entrée en service !) et marchés visés (entre autres): surveillance aérienne, transport de fret, etc.
    Cela laisse rêveur et donne une idée de la crédibilité du projet et du business plan…

    Répondre
    • C’est vrai que comparées à cette équipe sortie d on ne sait où les équipes de Boeing et Airbus sont nulles …Quelle rigolade Je réfléchirais avant de placer mes économies là dedans..

      Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.