L'A380, plébiscité par les voyageurs aériens, boudé par les compagnies aériennes… © Airbus
John Leahy est convaincu que l’A380 a un avenir. Problème : le super directeur des ventes d’Airbus est sur le départ. Malgré les efforts réalisés par le constructeur européen pour améliorer la productivité de son super jumbo, les compagnies aériennes préfèrent les bimoteurs long courriers qui leur offrent plus de souplesse dans le développement de leurs réseaux.
L’embellie aura été de courte durée. En 2015, pour la première fois depuis son lancement, le programme A380 a été à l’équilibre. La performance a été reproduite en 2016. Rien n’est moins sûr pour 2017.
Malgré les efforts d’Airbus pour rendre plus attrayant son très gros porteurs, les compagnies ne sont pas intéressées. L’espoir suscité par l’intention d’Iran Air de commander 12 A380 s’est envolé. Quant à Emirates, le plus important client du programme, il a décidé de décaler 12 livraisons. Résultats, Airbus est obligé de réduire ses cadences de production de manière plus drastique que prévue.
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Dans la gamme Airbus il manque une famille de machines bimoteur 400 / 500 sièges incluant une version cargo, réalisable avec les motorisations à venir prochainement Un 747 bimoteur en somme.
Qui sera le plus réactif, le mangeur de hamburgers ou le producteur de camemberts ?
Pierre
L'Entreprise avec un grand E...
Le risque existe et il fait partie de la vie des individus, des sociétés, de entreprises.
Alors je dis bravo, malgré la situation, quel chemin parcouru.
Se souvient-on de l'immense callico posé le long de l'autoroute à Seattle : "Que le dernier veuille bien éteindre la lumière...". Il n'y a pas si longtemps à l'échelle de la vie du transport aérien.
Alors, continuons et apprenons de nos expériences, cela vaut la peine. Et regardons devant avec toujours davantage de lucidité et de subtilité, d'immenses défis nous attendent.
Bons vols Airbus !
Si airbus innove le premier avion hybride hydrogène /kérosène, moteurs classiques/stato. .......