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eViation renonce à son projet d’avion électrique Alice

L'avion électrique Alice d'eViation, au salon du Bourget 2019. © Gil Roy / Aerobuzz.fr

Malgré les 600 lettres d’intention d’achat pour son avion électrique (9+2 places) pour un montant total de 5 milliards de dollars, la start up israélienne eViation jette l’éponge. Après Lilium et Volcopter, c’est une des figures de pointe de l’aviation électrique qui se déclare incapable de tenir ses promesses.

eViation vient d’annoncer le licenciement de la majeure partie de ses 65 employés. Elle précise son intention de conserver un noyau dédié à explorer les opportunités pour « valoriser les travaux déjà réalisés et maintenir une veille avec les fournisseurs et les clients potentiels ». Cette strat up a été créée en Israël en 2015. Son objet était de développer un avion de transport régional tout électrique d’une capacité de 9 passagers plus 2 membres d’équipage. L’avion baptisé...

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6 commentaires

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  • Bonjour Gilles,
    Je ne comprends pas cette phrase : « Malgré les 600 lettres d’intention d’achat pour son avion électrique (9+2 places) pour un montant total de 5 milliards de dollars ». La valeur d’une lettre d’intention n’est elle pas égale à zero tant qu’aucun acompte n’est versé ? 600 fois zéro font beaucoup moins que 5 milliards… Frédéric

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    • « Le premier qui dit la vérité… il doit être exécuté » (Guy Béart) 😉

      Répondre
      • par Gilles Rosenberger

        @ PlasticPlane
        Je recommande de se méfier de cette notion de vérité technologique
        Elle est essentiellement associée au momentum.
        La vérité d’aujourd’hui « nous ne disposons pas des batteries aux densités suffisantes » pourrait évoluer dans 10 (ou plus ?).
        La vérité (merci Guy Beart) à laquelle les actionnaires qui investissent des centaines de millions (et qui ont donc les moyens de rechercher des expertises) devra intégrer cette notion calendaire.

        Répondre
    • par Gilles Rosenberger

      @ Frédéric Lert
      Un vente ca commence par une rencontre de l’offre et de la demande.
      Et ça passe par une phase initiale d’intention d’achat.
      Cela ne signifie pas que toutes les intentions d’achat se transforment en achat.
      Parce qu’au point de départ, rien nous est dit du contenu de l’offre et du contenu de la demande.

      Les deux partenaires peuvent aussi s’entendrent sur une offre et une demande de communication.
      Je t’offre la possibilité de faire parler de toi, client, en des termes élogieux sur ta capacité visionnaire, anticipant l’usage de nouvelles technologies.
      En contrepartie, je t’offre la possibilité, à toi fournisseur, de montrer que des entreprises « de références » s’intéressent à ton produit …

      Dans ce grand bazar, la valorisation des intentions d’achat dépendent de l’angle de vue.
      Le comptable pourra ne pas reconnaitre de valeur.
      Le commissaire aux comptes pourrait reconnaitre une certaine valeur basée sur la « valeur de la signature » et éventuellement les montants déposés en garantie …
      Quand au marketing, il comptera tous les centimes.

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  • Quand le politiquement correct laissera t il place à la VERITE, l’électrique est aujourd’hui et pour demain une impasse, elle fait travailler avec nos impôts des tas de bureaux d’études, qui se fichent royalement de la réalité économique, et quand elles n’ont plus de subventions elles ferment, sans arrière pensée, cela coute des millard d’euros aujourd’hui….

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    • par Gilles Rosenberger

      @jlangeard
      Je trouve votre propos excessif.
      Oui, AUJOURD’HUI la propulsion aéro électrique pure est probablement une impasse.
      Mais ma boule de cristal devient rapidement trouble pour les futurs de plus de 10 ans …
      Et à cet horizon là, je suis incapable d’affiner que cela sera toujours une impasse.

      Oui, ces études font travailler des bureaux d’études ou une génération de jeunes ingénieurs se forme aux nouveaux outils, apprennent à oser … il y a là un retour sur investissement qui ne peut être écarté.
      Enfin Alice n’a jamais fait appel aux financements français, vos impôts n’ont JAMAIS été mis à contribution. !

      Répondre

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