Ce 28 octobre 1972, l'industrie aéronautique américaine qui n'avait rien vu venir, découvrait une nouvelle menace venue d'Europe. © Airbus
Il y avait un bon vent de travers quand l’A300B1, MSN1, est revenu se poser sur la piste de Toulouse-Blagnac. Atterrissage spectaculaire. Vol historique. Ce 28 octobre 1972, Airbus venait de faire voler son premier avion, avec succès.
Ce 28 octobre 1972, il y avait à bord de l’A300B1, MSN 1, immatriculé F-WUAB, le capitaine Max Fischl, son copilote Bernard Ziegler, et les ingénieurs d’essais en vol Pierre Caneil, Gunter Scherer et Romeo Zinzoni. Le vol était initialement prévu le vendredi 27 octobre mais des conditions météorologiques défavorables (brouillard) l’ont repoussé de 24 heures. Le lendemain, samedi 28 octobre, les conditions étaient meilleures avec un peu de soleil mais avec un risque de vent....
Un commentaire
La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.
C’est très bien de célébrer cet événement qui, après la Caravelle, a marqué la renaissance de l’aviation commerciale française. Mais, dans un avion de ligne, celui qui est à gauche n’est pas « capitaine ». Il est commandant de bord, car il exerce une fonction et n’est en rien titulaire d’un grade. Il commande, un point c’est tout. Or, celui qui était à sa droite, était le chef pilote du programme… grâce à Papa, on peut le croire ! Ce qui induisait une situation paradoxale. En facteurs humains, on appelle cela « un cockpit particulier ». Je ne me souviens pas de critiques à ce sujet. Il fallait peut-être mettre cette situation très surprenante pour un premier vol d’essai sur le manque de maturité d’Airbus, nouveau venu dans le concert des constructeurs aéronautiques. Mais, lors du premier vol de l’A-380, on a retrouvé cette immaturité : sur le film officiel on voyait le commandant de bord sortir son caméscope en plein vol et filmer lui-même ses camarades… de jeu, serait-on tenté de dire ! Le livre de BZ l’a confirmé, ils se prenaient pour des cow-boys (‘Les cow-boys d’Airbus’ de Bernard Ziegler, Édts Privat). C’est pour le moins curieux tout cela.