Le constructeur du Lionceau envisage de reprendre l’ensemble des activités de l’ancienne société Apex et de relancer la production du DR400, sur le site de Darois, Issoire est prêt à injecter 4,5 millions d’euros et à embaucher 38 des 70 salariés.
Le 12 novembre 2008, Philippe Moniot, le PDG d’Issoire Aviation a rencontré les anciens salariés d’Apex réunis dans la salle des fêtes de Darois. Il leur a annoncé sa volonté de relancer l’activité de la société Apex. Et pour cela, il prévoît d’investir 4,5 millions d’euros sur deux ans et d’embaucher, 38 des 70 anciens salariés.
Philippe Moniot n’en est pas à son coup d’essai puisqu’au cours des 20 dernières années, il a repris avec succès sept entreprises liées à l’aéronautique. Elles constituent aujourd’hui pour partie le groupe Rex Composites qui emploie 550 salariés et compte parmi les principaux sous-traitants aéronautiques français.
La reprise d’Apex s’inscrit dans le projet d’Issoire Aviation de développer une famille d’avions légers intégrant le biplace Lionceau, le triplace Lion et le futur quadriplace Simba en cours de développement. Une nouvelle version allégée du DR400 viendrait prendre place dans cette gamme, donnant, selon Philippe Moniot, « de la consistance à son projet initial ».
Pour le PDG d’Issoire Aviation, l’urgence est de relancer la fourniture de pièces de rechange de DR400, le support client d’Apex étant suspendu depuis juillet dernier. La pénurie de pièces commence à se faire sentir dans les ateliers de maintenance. Il a conscience que le temps joue contre le repreneur. Plus les décisions tardent à être prises, plus le savoir-faire de l’entreprise s’éteint et plus son marché se délite.
Pour l’heure, le dossier est verrouillé par l’ex PDG d’Apex qui a gelé le stock de pièces de rechange et qui revendique la propriété des certificats de type. Si la justice ne débloque pas rapidement la situation, Philippe Moniot a prévenu qu’il se retirerait. Le Tribunal de commerce de Dijon doit se prononcer, le 4 décembre 2008, sur la demande faite par la Fédération française aéronautique d’élargir le périmètre de la liquidation d’Apex aux autres sociétés dirigées par Guy Pellissier. Ce serait une solution pour libérer la voie aux repreneurs.
A noter aussi, que le projet de reprise présenté par Issoire Aviation vient bouleverser les plans de Dyn’Aéro qui portent, à court terme, sur la fourniture de pièces de rechange de DR400 produites sous le régime des STC (Supplemental type certificate). Une manière légale de contourner l’obstacle Pellissier. Néanmoins, Christophe Robin, le PDG de Dyn’Aéro, se déclare décidé à mener son projet à terme en essayant de tirer parti de la longueur d’avance qu’il possède sur Issoire Aviation.
Gil Roy
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