Capable d’assembler des moteurs Trent de dernière génération et de fabriquer des aubes de haute technologie, l’unité de production construite par Rolls-Royce à Seletar permet au motoriste de se rapprocher de ses clients.
Deux ans après son inauguration, l’usine Rolls-Royce à Singapour poursuit sa montée en cadence. Elle est actuellement sur un tempo d’une cinquantaine de moteurs Trent 900 – ceux de l’Airbus A380 – par an. Elle s’apprête maintenant à ajouter d’autres types de moteurs à la ligne de production, à commencer par le Trent 1000 du Boeing 787.
Rolls-Royce a mis la nouvelle unité de production, située près de l’aérodrome de Seletar, sur un pied d’égalité avec celle de Derby au Royaume-Uni. A la fin 2013, elle avait livré plus de 50 Trent 900. D’ici à la mi-2014, elle devrait être prête à produire le Trent 1000. A plein régime, début 2016, la cadence devrait atteindre 250 moteurs, tous types confondus.
La fabrication d’aubes de soufflantes, aujourd’hui à 35 % de sa capacité, monte aussi en puissance. C’est la première usine hors du Royaume-Uni à fabriquer ces aubes creuses à large corde, en titane. En 2015, 6000 aubes sortiront de l’usine, dont des aubes de Trent XWB – le moteur de l’A350.
L’usine de Seletar permet au motoriste britannique de se rapprocher des clients. Ce choix stratégique a-t-il déjà commencé à porter ses fruits ? Plus de 11,5 Md$ (9 Md€) de commandes sont venues de compagnies asiatiques en 2013. En juin, Singapore Airlines avait sélectionné Rolls-Royce pour 50 Boeing 787.
Simultanément, Rolls-Royce compte profiter de la qualité des universités et laboratoires locaux. Des accords de coopération ont ainsi été signés avec l’agence singapourienne de recherche en science et technologie, l’université technologique Nanyang et l’université nationale de Singapour.
Dernier gain, mais pas le moindre : la productivité. En construisant une usine neuve, on peut la concevoir de façon optimale afin d’accélérer les flux. Environ 650 personnes sont employées par Rolls-Royce sur le site.
Thierry Dubois
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