Conformément au protocole d’accord signé le 20 février 2009, la Fédération française aéronautique a signé un second chèque de 100.000 euros à Dyn’Aviation début juin. Entre temps, CEAPR a relancé la distribution de pièces de rechange.
Quand, l’hiver dernier, la FFA a décidé d’aider financièrement Dyn’Aviation à solutionner le problème de la fourniture de pièces de rechange des avions Robin, la menace de voir une partie de la flotte clouée au sol était réelle. Suite à la disparition du constructeur, il fallait en effet trouver une solution. Christophe Robin (Dyn’Aviation) a proposé la sienne et l’équipe fédérale a décidé de lui apporter son aide pour lui permettre de la mettre en œuvre.
Un protocole d’accord a été signé le 20 février 2009. « Il fixe les conditions de l’apport financier de la FFA pour participer au financement du fond de roulement initial », rappelle la FFA dans un récent communiqué de presse. « Le montant de l’aide financière de la FFA est de 200 000 euros. Ce montant s’entend sous forme de deux avances remboursables : 100 000 euros à la signature du protocole et 100 000 euros à la livraison aux ateliers ou aux clubs des premières pièces issues de la production de Dyn’Aviation après l’obtention du POA (certification de production) et l’établissement d’une liste détaillée des pièces disponibles en quantité et en prix ».
Christophe Robin a donc reçu un premier chèque en février et il vient de recevoir le second début juin. Entre temps, la donne a changé puisque CEAPR qui possède les titres de propriété des avions Apex a repris la distribution des pièces de rechange. Les dirigeants de cette société seraient en droit de demander, à leur tour, une aide à la FFA qui a expliqué, en février dernier, que le soutien à Dyn’Aviation n’était pas exclusif.
Pour le nouveau président de la Fédération, cette situation est embarrassante. Ce nouvel épisode s’inscrit naturellement dans la suite logique de cette affaire Apex, d’une complexité inouie. Chaque fois qu’une solution semble trouvée, un rebondissement survient. Quand Issoire Aviation est sur le point de reprendre Apex en décembre 2008, un acheteur providentiel entre en scène et entraine le retrait du repreneur espéré. Quand une solution d’approvisionnement en pièces détachées se concrétise, le retour inattendu du détenteur des droits vient remettre en question sa viabilité économique.
En d’autres termes, l’affaire Apex est loin d’être soldée.
Gil Roy
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