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La loi du juste retour

Le différend qui oppose EADS et le gouvernement allemand à propos du non versement d'une avance remboursable de 600 millions d'euros relative à l'A350 XWB pose une nouvelle fois la question du financement étatique des grands programmes industriels privés.

Le torchon brûle entre Toulouse et Berlin, pour des raisons qui n’en sont pas. Le gouvernement allemand refuse obstinément de payer à Airbus le solde de 600 millions d’euros couvrant des avances remboursables destinées à financer l’A350 XWB. L’équipe d’Angela Merkel, une fois de plus très revendicative, justifie ce nouveau « niet » en affirmant que l’avionneur européen devrait placer outre-Rhin des investissements supplémentaires en matière de recherche et développement.

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3 commentaires

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  • La loi du juste retour
    Les aides percues par Boeing via ses programmes militaires sont du vent.
    Je suis bien place pour savoir qu’il y a un mur infranchissable entre les activites civiles et militaires meme au niveau d’un motoriste pour lequel je travaille.
    Par exemple,les gens su service MRO du programme F119 turbofan n’ont pas le droit de communiquer sous quelque forme que ce soit avec leurs homologues des proframmes civils et vice versa.
    Les memes cloisonnements existent chez Boeing pour d’evidentes questions de confidentialite.

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  • La loi du juste retour
    Guéguerre psychologique, rien de plus. Le « trésor de guerre » d’Airbus devrait lui permettre de se passer à l’avenir de cette facilité, ce qui lui donnera plus de poids dans la lutte qu’il entreprend de son coté contre les avantages notoires dont bénificie Boeing.

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    • La loi du juste retour
      deux cartons rouge au Gouvernement Allemand, le premier pour avoir refusé le rapprochement avec BEA, le deuxième pour bloquer le développement des activités d’ Airbus en refusant l’avance de fonds rembourssable
      un jour, il faudra bien que TOUS ces problèmes soient réglés sur le plan Européen, un exemple, aux USA, combien d’ Etat, voir le drapeau…et qui discute ?
      une seule voix, sauf pour voter, ce qui est normal, mais la décision finale, c’est qui ?

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