Cette passion est celle d’Eric Trappier, le Président de Dassault Aviation. Il l’a exprimée en recevant le Grand Prix de l’Académie de l’Air et de l’Espace. Au passage, il n’a pas manqué d’adresser quelques messages…
A l’occasion du discours qu’il a fait au moment de recevoir le Grand Prix de l’Académie de l’Air et de l’Espace, le 9 décembre 2022 à Toulouse, Eric Trappier a parlé de lui. Ce n’est pas vraiment dans l’habitude du Président de Dassault Aviation. Mais c’était le lieu et le moment. On a ainsi appris que le film « L’étoffe des héros » a été déterminant dans son orientation de carrière.
Quatre PDG seulement ont précédé Eric Trappier à la tête de l’entreprise depuis 1916 : « Dassault est la dernière grande société aéronautique au monde toujours détenue par les descendants de son créateur. Cette continuité actionnariale apporte à la société une stabilité exceptionnelle. » Les descendants de Marcel Dassault ont toujours choisi un PDG issu de l’entreprise.
Chez Dassault, le terme consacré pour parler de l’entreprise est « la maison ». Les mots ont leur importance. Comme l’a expliqué Eric Trappier, le PDG « doit en maîtriser la culture et les rouages, il doit en connaître parfaitement la belle histoire et tout faire pour en être digne. Il doit à la fois assurer la continuité et ouvrir de nouveaux horizons. Il a été formé et programmé pour cette mission, pour diriger cette entreprise et pas une autre. À cet égard, je veux exprimer une reconnaissance toute particulière à Charles Edelstenne, ainsi qu’aux anciens de la société qui m’ont accordé leur confiance. »
« Dassault vous forme à ses méthodes et à ses valeurs, elle vous offre des métiers et des produits incomparables, elle vous permet de faire de vos rêves aéronautiques une réalité. Si bien qu’on y accomplit toute sa carrière, sans presque avoir l’impression de travailler. », a affirmé Eric Trappier. Et c’est un fait, Dassault demeure l’une des dernières entreprises où l’expression « faire carrière » a encore un sens.
Reprenant la casquette de président du Groupement français des industries aéronautiques et spatiales (GIFAS) qu’il a été pendant ces quatre dernières années, le PDG de Dassault a rappelé, devant les académiciens, que : « Sans industrie forte, il ne peut y avoir de croissance durable ni de lutte efficace contre le chômage. C’est par la réindustrialisation de notre pays que nous pourrons offrir à nos jeunes un vrai avenir durable. L’avion est un outil d’échange et de souveraineté. N’en déplaise à certains, il continue et continuera longtemps à faire rêver les nouvelles et les anciennes générations. »
Et de conclure, « L’aviation a été et demeure une passion nationale, il faut le dire et le redire. »
La tour de contrôle centrale de l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle est en travaux. Fin… Read More
Depuis plus de quatre décennies, le Pilatus PC-7 constitue la pièce maîtresse de la formation… Read More
On a rarement vu une compagnie aérienne aussi bien préparée à déposer le bilan que… Read More
Dans un roman, Jean Rousselot raconte à la première personne du singulier la carrière militaire… Read More
Textron Aviation a livré à l'armée de l'air péruvienne le premier de 2 Beechcraft King… Read More
Il était le candidat malheureux de Sikorsky et Boeing face au V-280 Valor de Bell… Read More