Bienvenue dans le Hangar 245 de Airbus à Hambourg. Ici sont préassemblés les fuselages de l'A321... par des robots ! © Jérôme Bonnard / Aerobuzz.fr
« Nous entrons dans une nouvel ère pour produire nos avions, celle du numérique. » a déclaré Michael Schoellhorn, Chief Operating Officer d’Airbus. « Cette nouvelle chaîne d’assemblage de structure va favoriser la montée en cadence de la Famille A320. L’utilisation de la robotique nous permet de mettre en place des processus de fabrication plus rapides et plus efficaces, tout en continuant à nous concentrer sur la qualité… »
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6 commentaires
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C’est quand même la 4è FAL A320 à Hambourg, et l’an dernier il a fallu embaucher plus 1 500 compagnons pour atteindre les objectifs de livraison car la FAL robotisée n’était pas du tout au top (cf papier de Tom Williams)…
Bonjour à tous
Lu sous le titre : » Airbus affirme vouloir gagner en efficacité et en qualité sans pour autant remplacer l’homme… »
Est ce que cette affirmation peut être référencée » Fake news » ? J’ai déjà une petite idée …… !
Salutations
Communication is everything 🙂 a mon avis le nombre d’employé reste, mais le nombre d’employé par avion diminue… un des problèmes majeurs de toute industrie d’aujourd’hui est de trouver du personnel qualifié. Faudrait qu’ils augmentent les salaires… mais voilà, la concurrence étant…
Aborder le sujet de cette manière me semble pas suffisant car il n’intègre pas la performance globale de l’entreprise qui est évaluée in fine par le marché.
Le prix de vente est un élément clé car personne ne souhaite payer ses billets d’avion plus cher.
Aussi les coûts de production autant que d’exploitation sont des points critiques de la qualité des produits.
Avec le 737 MAX, nous voyons comment les choix technologiques sont déterminant quant à la pérénité de l’entreprise. Choix d’autant plus stratégiques que l’efficacité se révèle dans le temps long, celui des parcours de R&D, avec une part d’incertitudes sur les résultats.
Les emplois sont dans un premier temps déplacés vers la R&D, puis vers d’autres besoins.
Désolé c’est pas glamour pour les nostalgiques, le véritable enjeu des entreprises – et de l’emploi – reste la capacité d’adaptation des équipes à la situation, à la montée en compétences…
Moi aussi, j’ai ma petite idée … Un robot, contrairement à un ouvrier, ne mange pas, ne dort pas, et ne revendique pas (encore soit peu qu’il ait conscience de sa valeur).
Ah, si l’on ne compte que la valeur pour l’actionnaire (drôle de nom pour icelui qui n’a fait qu’acheter un bout de papier pour recevoir du fric)
Un robot n’arrive pas en sifflotant dans l’atelier sur ses petites pattes !
Il ya du développement et des activités support.
Par contre l’automatisme est capable de régularité, ce qui n’est pas la moindre des qualités dans l’aéro, où l’erreur coûte cher.
On peut regarder du côté de la cobotique.
Cela donne une idée des bénéfices pour l’homme, sa santé et la modernisation des métiers « ingrats ».
La spécialité s’invite dans le maraîchage par exemple… pour désherber, quand on supprime les phytosanitaires.
La machine au service de l’homme, plutôt que le fantasme d’un monde dominé par la techno.
Levons nous de nos fauteuils, pour observer ce vrai monde, celui qui rempli les rayons et qui nous permet d’obtenir le confort issu des indispensables services d’aujourd’hui !
Et pour fabriquer tout cela il faut du « fric », pour financer en prenant de vrais risques. Entre autre payer des talents, cad. des hommes.