Au fil des éditions, les Green Aero Days organisées par Aerospace Valley multiplient les ponts entre l’avion légère et la grande industrie aéronautique avec en ligne de mire la décarbonation de l’aviation, toute taille confondue.
Sous l’égide du pôle Aerospace Valley (850 entreprises, écoles et laboratoires), les Green Aero Days (GAD) ont réuni, les 3 et 4 décembre 2024 à Toulouse, les acteurs du Grand Sud-Ouest de la décarbonation de la filière aéronautique via l’aviation légère.
C’est un fait entendu, comme toutes les activités humaines, l’aviation légère (les avions de moins de 8,6 tonnes et emportant jusqu’à 19 personnes) doit décarboner son activité. Même si son empreinte pèse peu au regard de celle du transport commercial d’aujourd’hui, elle doit « faire sa part ».
Cette aviation légère constitue aussi et surtout un domaine, un laboratoire où les développements des technologies et des usages peuvent éclairer l’aviation commerciale et sa feuille de route bas carbone. Elle imagine aussi le développement des nouveaux marchés d’un transport régional ou micro-régional, notamment là où les modes actuels sont absents (on pense aux déplacements transverses en France, de région à région, sans passer par Paris) avec des modules de 6 à 19 places mus par des nouvelles propulsions.
Les acteurs les plus visibles de cette révolution énergétique étaient présents. Ils développent des « petits » aéronefs électriques et/ou hybride. Ils s’appellent Ascendance FT, Aura Aero, Beyond Aero, Blue Spirit Aero, Daher, Elixir Aircraft, Vaeridion, Voltaro… Ils étaient présents dans les tables rondes ainsi que dans l’exposition statique qui se tenait dans le musée Aeroscopia, sous les ailes bienveillantes des Airbus et autres ATR.
Alors Safran et ATR ne s’y sont pas trompé en étant aussi présents dans une démarche « d’inspiration croisée ». Qui inspire qui ? Les industriels établis ou les jeunes pousses ? Les deux probablement et c’est là tout l’intérêt de ce type de journées.
Bien sûr, les programmes de développement, les études présentées lors des pitchs (un seul intervenant) ou des tables rondes (4 intervenants et une journaliste) ont été construits bien amont des Green Aero Days, mais il s’agit, ici, de croiser les initiatives et de tenter d’en imaginer de nouvelles.
Jean Botti, cofondateur et CEO de Voltaero, l’a rappelé « tous n’aboutiront pas » mais l’énergie de tous aura contribué à faire naitre et entretenir cette dynamique. Dans chacune de ces startups, nous avons sous nos yeux, une fabuleuse école de formation « post-diplôme » des ingénieurs et techniciens qui apprennent et expérimentent ici l’initiative, l’engagement et le oser-faire. Nous voyons ainsi naitre une génération inspirée et demain inspirante pour l’industrie aéronautique.
Dans cet esprit, on ne peut que recommander aux organisateurs de prévoir pour les prochaines éditions une demi-journée gratuite pour les étudiants et élèves ingénieurs avec un programme spécifique sur cette demi-journée ; en support aussi aux difficultés de recrutement de chacune des entreprises présentes.
Cette année, l’école d’ingénieurs IPSA avait détaché ses troupes : des élèves ingénieurs au service de la logistique des journées (accueil, vestiaire, distribution de la prise de parole, …) mais aussi en mode « infusion » : des jeunes cerveaux trempés dans l’esprit d’innovation qui flottait sur les Green Aero Days.
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