Quand l’URSS d’implose, à la Cité des Etoiles, l’envoi d’un équipage de relève n’est plus la priorité. Sergei Krikalev va devoir prendre son mal en patience. © Aerobuzz.fr
Pendant longtemps, il a détenu le record du nombre de jours passés dans l’espace. 803 jours. Et pour cause : sa mère-patrie l’avait oublié… dans la station Mir. Et pourtant quand on a eu la chance de croiser Sergei Krikalev, on sait qu’il n’est pas le genre de gars qu’on oublie…
Je n’oublierai jamais son visage illuminé quand il a posé le pied sur l’altiport de Megève. J’en avais déjà rencontré des astronautes avant lui, mais Sergei Krikalev est apparu différent. Moins par sa carrure de nageur que par sa sérénité. Il arrivait de Houston-Texas où il se préparait pour sa quatrième mission spatiale, sa seconde avec les américains.
Nous avions eu l’idée d’aller le chercher en Mousquetaire à Genève, à son arrivée....
2 commentaires
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Bonjour Gil,
Il eut été intéressant de mettre la photo de Sergeï KRIKALEV (avec éventuellement sa date de naissance) pour lui rendre un plus bel hommage plutôt qu’une planisphère jaunâtre qui n’exprime aucune empathie…
Cordialement.
Autant les programmes Mercury, Gemini et Apollo faisaient rêver, autant ce rôle de cobaye dans une boite de conserve (je sais, je caricature …) me laisse perplexe. Les progrès aidant, tout devient automatisé. Il est vrai que quelques sorties extra-véhiculaires pimentent la routine.
Il faut se souvenir que la station MIR était loin de ce qu’est la station spatiale actuelle. Le manque de confort amplifie l’exploit d’y être resté contraint plus d’un an.