Dans le dernier numéro de sa lettre d’information, Aérodif précise les modalités de réservation du futur quadriplace de Dyn’Aircraft. Au sommaire également : des précisions sur le suivi de navigabilité des avions de voltige Cap.
Dyn’Aviation a obtenu en juin 2010 son agrément de conception (DOA ou Designer Organisation Approuval). Déjà titulaire d’un agrément de production (POA), « Dyn’aviation est désormais titulaire de son DOA qui cette fois certifie son bureau d’études et donc sa capacité à concevoir des pièces et des appareils », peut-on lire dans la lettre de juillet 2010 d’Aerodif. Ce sésame accordé par l’EASA au constructeur de Darois, était indispensable pour la réalisation du programme DR2, le DR400 version Dyn’Aircraft, dont « la définition est désormais quasiment figée ». Le futur quadriplace se distinguera de son modèle par un longeron et une cellule carbone. Le constructeur confirme « que sa charge utile sera de 400 kg minimum, ce qui autorisera quatre passagers (4×77 kg = 308), des bagages (17 kg) avec une autonomie de 4 h 30, soit l’équivalent de 75 kg… ce qui en fera donc un avion utilisable en école et en navigation, un « deux-en-un » ».
La mise en production du DR2 sera effective lorsque Aerodif, chargé de sa commercialisation, aura enregistré un minium de 100 commandes. Les clients sont invités à verser 5.000 euros à la réservation. Ce premier versement sera mis sous séquestre notariale et encaissable au lancement du programme. Le second versement de 15.000 euros sera également placé sous séquestre lors du premier vol du DR2. « Les règlements complémentaires intervenant à la mise en production suivant les modalités suivantes : 30 % à la mise en production, 30 % à mi-parcours (1 à deux mois de production) et le solde à la livraison », est-il précisé. Dyn’Aircraft espère pouvoir lancer la production en 2012. D’ici là, le DR2 sera proposé en kit (500 heures de travail environ).
Dans sa lettre d’information de juillet 2010, Aerodif annonce également qu’en juin, Dyn’Aviation a obtenu les certificats de type des avions CAP de la part de l’EASA. « Elle est désormais en mesure d’assurer un suivi total de la navigabilité de ces appareils et ainsi d’en assurer le maintien en vol ». Les exploitants d’avions Cap ont donc désormais accès par abonnement à une documentation à jour. En cas d’incident, Dyn’Aviation devient le principal interlocuteur de l’EASA pour l’analyse des faits et des solutions techniques à mettre en place. Enfin, Dyn’Aviation peut concevoir et appliquer des solutions de réparations mineures sans intervention de l’EASA et cela grâce à son tout nouveau DOA.
Gil Roy
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Le futur DR2 de Dyn’Aircraft se précise
Maintenir le dessin du DR 400 pour le DR2 est une abération si adopte une aile tout carbone et un fuselage carbone : le dessin du DR400 se justifie parfaitement pour un avion bois et toile, conçu autour de surfaces développables, il n'a plus de raison d'etre sur un avion en carbone, qui permet des lignes beaucoup plus fluides avec des surfaces mouillées plus réduites et des profils plus minces. Les réalisations d'aerospool avec le dynamique WT9 ou de pipistrelle avec le Panthéra sont plus éloquentes que tout à ce sujet : consommation en baisse et performances en hausse ,( sans parler de l'agrément de pilotage pour le WT9 ,à voir pour le Panthéra qui n'a pas encore volé) Ce n'est pas en regardant l'avenir avec un rétroviseur, que l'on vas relancer l'aviation générale
Le futur DR2 de Dyn’Aircraft se précise
ce que l'on pourrait appeler l' arlésienne !
à ce jour, et sans doute bien motivé par Rotax à Friedrischafen, les dirigents de cette entreprise envisagent de monter le 912, on croit ( un peu ) rêver !
faut-il rappeler que ce moteur d'une puissance de 100 cv. a, de par sa faible cylindrée, un couple relativement faible, et à un régime élevé ( le réducteur compense ce dermier defaut )
les moteurs Télédyne I0240 ( par IO 320 ) et Lycoming 233 seraient un peu mieux, ( puissance de 125 cv. ) mais surtout un couple plus élevé à un régime correspondant à une utilisation aéro.
pour cela , il faudrait s' arrêter à un poids maxi au décollage de 800 kgs, donc réduire de façon drastique le poids à vide, donc beaucoup de carbone...pour quel prix ?
le GAMA voudrait réduire le prix d 'un 4 places de 400.000 euros ( il y en a à moins cher ) à 180.000....c'est pour quand, ?
Dans ces conditions, qu'en est-il de la durée de vie d' Aérodif et de la date de sortie d'un éventuel DR2 ?
au moment où le RSA cherche à améliorer son audience, ne serait-ce pas une bonne opportunité, sans sombrer dans des frais qui ne seront jamais amortis...et laisser à chacun le choix de sion moteur, il y a plétore sur le marché ! ..et avec du carburant auto, y compris E 85., la diminution de l' heure de vol passe par l'un plus l' autre !
ce serait un retour aux sources, puisque Dyn'aéro a commencé par cette formule, les dérives ne lui ont pas été profitables, hélas
Le futur DR2 de Dyn’Aircraft se précise
Mais que c'est lent. On se meurt d'attendre un digne successeur au DR400 à un prix espérons le raisonnable.
T2A