Elle s’est fixée quatre objectifs : augmenter les performances du moteur, améliorer sa fiabilité avec un potentiel de 2000 heures et un calendrier de maintenance callé sur celui de la cellule, proposer enfin un produit industrialisé et non plus un démonstrateur technologique et réduire les coûts de production pour dégager une marge en tablant sur 300 à 400 moteurs produits et non plus 2000 comme au début.
Depuis sa reprise par SAFRAN (ex SNECMA) en avril 2005, SMA s’est fait très discret. Une attitude qui tranche avec celle des débuts quand le nouveau motoriste français annonçait qu’il allait révolutionner l’aviation générale avec son moteur diesel qu’il projetait alors de vendre à plus de 2000 unités par an. La discrétion adoptée depuis quatre ans s’est encore radicalisée ces derniers mois à un point tel que certains ont peut-être cru que SAFRAN avait renoncé à poursuivre l’aventure du moteur...