Depuis le début de l’affaire Apex, le stock de pièces de rechanges alimente les spéculations… à défaut d’alimenter la flotte des Robin et des Cap. Le 10 décembre 2008, le voile devrait être enfin levé.
Trésor de guerre ou simple leurre ? Au moment de sa liquidation, Apex disposait d’un stock de pièces détachées d’une valeur minimale estimée à 3 millions d’euros Dans l’inventaire établi par le liquidateur judiciaire à la demande du Tribunal de commerce de Dijon, sous la rubrique « stock revendicable » dont la valeur d’exploitation est de 2.848.037 € figurent :
-**deux moteurs : créanciers banque populaire pour 58.236 €
-**un moteur : création M. Guy Pellissier pour 17.000 € »
. Certains avancent le chiffre de 5 millions. A ce jour, personne n’a pu vérifier la réalité de cette marchandise, tout simplement parce qu’elle est gagée.
Le mandataire judiciaire en charge de la liquidation des sociétés Apex Aircraft et Apex Industries a décidé d’en avoir le cœur net. Il a fixé un rendez-vous de principe aux éventuels repreneurs et à des professionnels de la maintenance aéronautique, en milieu de cette semaine. Il veut leur donner accès au stock de pièces détachées afin que les uns et les autres puissent en apprécier la réalité.
Les repreneurs potentiels sont intimement convaincus que le stock a été surévalué, ou plus exactement que compte tenu de l’évolution de la société, sa valeur a fondu.
Il est évident que dans le contexte actuel de pénurie de pièces de rechanges courantes à laquelle est confrontée la flotte des avions Robin et des Cap, ce sont plus les filtres à air, les câbles et la visserie qui ont de la valeur, que les cellules de DR400 voire les ailes fabriquées en anticipation de commandes d’avions.
En libérant ainsi l’accès au stock, le mandataire judiciaire espère recueillir des propositions de rachat. Il déplore en effet que les repreneurs ne se bousculent pas. De son côté, Dyn’Aéro attend une réponse à sa proposition de rachat des certificats de type des avions de voltige Cap.
Gil Roy.
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